Un Coach de vie pour se comprendre et mieux vivre

Vous recherchez un Coach de vie capable de vous soutenir dans vos objectifs ? Que vous souhaitiez arrêter de fumer, mincir, réussir votre vie de couple, vie professionnelle ou prendre confiance en vous : l'ensemble de ces challenges est désormais réalisable grâce aux compétences de votre spécialiste !

LA BONNE RESOLUTION "SANTE" POUR 2017

Décorations de Noël dans les rues, petites robes noires en vitrine et ballotins de chocolat…la fin d’année est bien là. La joie est dans les cœurs, dans l’attente des retrouvailles familiales et amicales pour les deux réveillons qui animent le mois de décembre. 


Echanges de cadeaux, étrennes et bons vœux, Noël et la Saint-Sylvestre nous poussent à nous tourner vers les autres pour créer, maintenir et consolider les liens avec nos proches, voisins, famille, amis, collègues… 


Les bonnes résolutions du Nouvel An…

Mais en plus d’ouvrir son cœur, d’être généreux et accueillant, une introspection s’impose afin d’identifier ce qu’il faudrait améliorer dans sa vie. Ce petit bilan nous aidera à prendre les bonnes résolutions pour la nouvelle année. Il ne reste que quelques jours pour le faire… 


Malheureusement, chaque année, nous voyons la limite de ces bonnes résolutions du mois de janvier, prises le 1er janvier, oubliées le 2. Avouons-le, on ne tient presque jamais ses résolutions. En revanche, tout au long de l’année, on se reproche de ne pas réussir à les tenir, on culpabilise, on critique son manque de volonté, de fermeté. Et le 31 décembre suivant on reprend de bonnes résolutions en se disant qu’on fera mieux l’année prochaine ! 


C’est le serpent qui se mord la queue. 


Nous pouvons nous rassurer, nous ne sommes pas les seuls à échouer. Selon une étude du Journal de Psychologie Clinique de l’Université de Scranton : 


  • 24% des personnes échouent chaque année à tenir leur résolution 

  • 49% des personnes réussissent parfois à les tenir 

  • 8% seulement des personnes tiennent avec succès leurs bonnes résolutions 

En tête de liste des bonnes résolutions chaque année : Arrêter de fumer, maigrir, reprendre une activité physique. Faut-il donc renoncer à tenter d’améliorer sa santé ? Comment enfin tenir ses résolutions du 1er janvier ? 


Car il existe des solutions. Dans son livre, Les 4 saisons de la bonne humeur (JCLattès) [1], le Pr Michel Lejoyeux, psychiatre hospitalier, spécialiste d’addictologie, nous donne dix pistes pour enfin faire partie des 8% : 


  • Prendre les bonnes résolutions à la date qui convient (pas forcément le 1er janvier) 

  • Etre modeste dans ses objectifs 

  • Se souvenir des résolutions que vous avez réussies à tenir et celles qui étaient impossibles 

  • Passez en revue vos succès 

  • Identifier la procrastination comme le pire ennemi de vos résolutions 

  • Associer contrainte et plaisir 

  • Faire de Darwin votre allié en développant votre capacité de changement 

  • Trouvez un complice, un confident témoin de la tenue ou non de vos résolutions 

  • Ne prenez des résolutions que sur ce que vous désirez vraiment changer 

De l’importance du changement

La néophilie est la capacité à tolérer et même à aimer le changement. Le Pr Michel Lejoyeux a bien expliqué dans son livre les résultats de l’étude de deux psychologues américains, Wido G.M. Oerlemans et Arnold B. Bakker. Ils ont montré que les néophiles sont en meilleure santé que les personnes qui ont peur de toute nouveauté, les néophobes. 


En effet, face à une situation imprévue, les néophobes sont plus anxieux, déclenchent une poussée d’angoisse qui met en danger leurs artères, leur rythme cardiaque s’accélère, la respiration se fait plus forte, leur tension artérielle augmente. 


Les atouts santé des néophiles ne sont pas négligeables. Ils portent en particulier sur : 


  • Le contrôle du poids (-6,3 kg en moyenne que les néophobes) 

  • Une meilleure résistance aux accidents et aux agressions 

  • La transmission du goût des choses nouvelles à leurs enfants 

Alors faisons place au changement dans notre vie et aux nouvelles expériences. Fini la routine, cassons les habitudes. C’est pour notre santé ! 


Changer ses habitudes : un défi comportemental

Il n’est pas facile de changer ses habitudes. Les mécanismes sont profondément ancrés dans notre corps et notre esprit. Nos habitudes proviennent d’un processus d’apprentissage basé sur la récompense appelé renforcement positif et négatif. Ce processus est conservé dans le système nerveux le plus basique. 


Il fonctionne sur un système à 3 temps : déclencheur, comportement, récompense. Par exemple, je vois une belle part de gâteau (déclencheur), je mange donc ce gâteau (comportement) et je me sens bien (récompense). Et ça recommence dès que j’aperçois une nouvelle part de gâteau car la récompense s’ancre dans notre cerveau et enclenche le même comportement pour aboutir à la même récompense de bien-être. 


Essayer de casser ce fonctionnement est très difficile. Savoir que cette habitude est mauvaise ne suffit pas, ni même la volonté seule. Je sais que ce gâteau est mauvais pour ma santé, je veux résister, mais je n’y arrive pas. Le problème c’est que le contrôle des habitudes se situe au niveau du cortex préfrontal. Cette zone est très sensible au stress, à la fatigue… Dès que l’on est stressé, ce contrôle se déconnecte. Par exemple, lorsqu’on est fatigué, on crie malheureusement sur nos enfants tout en sachant que le résultat sera désastreux. 


Le psychiatre Judson Brewer [2], spécialiste des addictologies, a bien étudié ce mécanisme des habitudes. Selon lui, pour rompre le schéma déclencheur – comportement – récompense, l’idée n’est pas de réprimer notre comportement mais de sentir et rejeter physiquement la mauvaise habitude et cela, grâce à la curiosité. La curiosité de savoir et comprendre, non intellectuellement, mais corporellement, par la pleine conscience. 


Etre à l’écoute de ce qui se passe dans notre corps et notre esprit d’un moment à l’autre, voilà ce qu’est la pleine conscience. Ce psychiatre propose par exemple aux fumeurs, pour arrêter de fumer, de fumer en pleine conscience. C'est-à-dire de fumer en sentant ce que cela fait à notre corps, en cherchant le goût et les odeurs de la cigarette, les sensations dans la bouche, la trachée… 


Et là, le fumeur ressent physiquement que la cigarette est mauvaise parce qu’elle ne sent pas la rose loin de là, la fumée brûle et étouffe… La pleine conscience est deux fois plus efficace pour arrêter de fumer que les autres thérapies. 


Alors, lorsque la mauvaise habitude survient, au lieu de foncer, laissons place à la curiosité. Celle-ci permet à un instant T, au lieu de laisser aller ma pulsion de s’arrêter et de se dire : Tiens ! J’agis ainsi ? Est-ce vraiment ce que je veux faire ? Pourquoi ? 


Je remarque la pulsion, je suis curieux, je suis content de lâcher prise. Et c’est là que l’on stoppe le schéma déclencheur – comportement – récompense et qu’on lance un nouveau schéma déclencheur – curiosité – lâcher prise. 


« La » bonne résolution santé : s’informer auprès des meilleurs spécialistes !

Fumer est une habitude mauvaise pour la santé facile à identifier. Quel fumeur a manqué le message inscrit en gros sur les paquets de cigarettes et qui informe que fumer tue ? 


Mais, il n’en est pas de même pour les autres petites mauvaises habitudes que nous pouvons avoir. Savons-nous vraiment si notre manière de nous brosser les dents est la bonne ? Ou bien si nous marchons suffisamment chaque jour… ? Avant de changer, encore faut-il reconnaître ce qui, dans nos habitudes et modes de vie, ne va pas dans le sens d’une bonne santé. 


Je vous propose ci-dessous dix points qui s’approchent d’un programme de bonnes résolutions et de bonnes habitudes à prendre, pour être en bonne santé naturellement : 


(Vous verrez, c’est mieux que Bridget Jones !) 





1. Etre de bonne humeur toute l’année 


2. Dormir comme un bébé 


3. Jeûner 


4. Faire le grand ménage de son armoire à pharmacie 


5. Prendre soin de ses dents 


6. Avaler des granules plutôt que des pilules 


7. Mettre des plantes médicinales dans son eau 


8. Travailler ses neurones 


9. Se préparer une assiette-santé 


10. Ecouter son intestin 


  


Pour améliorer l’un ou plusieurs de ces points, une information de qualité est nécessaire pour aller dans la bonne direction. 

sources:
Lettre protection de la santé naturelle

[1] Pr Michel Lejoyeux, Les 4 saisons de la bonne humeur, JCLattès, 2016 

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