La coqueluche revient !
Oui, après des années de « répit », le nombre de cas de coqueluche repart à la hausse, en France, aux États-Unis, un peu partout.
En Angleterre, en 2012, année d’un triste record, 10 enfants de moins d’un an sont morts de la coqueluche.
C’est le même phénomène que pour la rougeole, en pire.
Est-ce parce que l’on vaccine moins les enfants qu’avant ?
Pas du tout ! La couverture vaccinale contre la coqueluche n’a fait qu’augmenter en Europe et aux États-Unis !
Elle dépasse aujourd’hui les 95 % dans la plupart des pays occidentaux.
Alors où est le problème ?
C’est très simple : on assiste en ce moment aux effets pervers parfaitement prévisibles de la vaccination généralisée.
Comme pour la rougeole, la vaccination a drastiquement réduit le nombre total de cas de coqueluche…
…mais elle a aussi déplacé l’âge de la maladie vers ceux qui sont le plus vulnérables !
La coqueluche s’abat aujourd’hui sur les adolescents, et surtout sur les enfants en bas âge, de 0 à 6 mois, ceux qui ont le plus de risques d’en mourir. [1]
Face à cette recrudescence, la Ministre de la Santé Agnès Buzyn est très embarrassée.
Elle sait parfaitement qu’il ne servira à rien de rendre la vaccination anti-coqueluche obligatoire chez les nourrissons car :
- la couverture vaccinale est déjà extrêmement élevée (plus de 97 % à 2 ans en France) ;
- et les enfants ne sont totalement vaccinés qu’à l’âge de 5 mois, bien après le « pic » de risque autour de l’âge de 1 à 2 mois.
Comme vous allez le voir, cela pose plus de problèmes que cela n’en résout !
La coqueluche est un nouveau cas d’école des contradictions et effets pervers de la vaccination généralisée contre une maladie infantile peu grave.
Voyez plutôt ces 5 faits incontestables… et très gênants pour les dogmatiques du « tout vaccin ».
Fait n°1 : Ce n’est pas grâce au vaccin que la coqueluche a (globalement) cessé de tuer
Les experts officiels et les médias vous parlent toujours de l’hécatombe causée par les maladies infectieuses avant l’ère vaccinale.Et ils vous disent que c’est grâce aux vaccins que nous ne mourrons plus de ces maladies.
En fait, il faut plutôt remercier les progrès de l’hygiène, de la nutrition et des soins.
Voyez plutôt la courbe (en bleu) du nombre de décès causés par la coqueluche en Angleterre et Pays de Galles de 1 900 à 2 000 :
« Il ne faut pas attribuer à la vaccination la baisse considérable de la mortalité [coquelucheuse] observée depuis quelques dizaines d’années. Un taux très bas était déjà obtenu avant la généralisation de la vaccination »Même chose aux États-Unis : le nombre de morts liés à la coqueluche a baissé de 75 % entre 1922 et 1948, avant l’introduction du vaccin. [2]
Quant à la Suède, lorsqu’elle a brutalement cessé son programme de vaccination des nourrissons contre la coqueluche, de 1979 à 1996, elle n’a observé aucune résurgence du nombre de morts. [3]
Entre 0 et 1 nourrisson mourrait de la coqueluche dans les années 1970, et c’est aussi ce qui s’est produit dans les années 1980 et 1990… alors que plus personne ne se vaccinait !
Fait n°2 : le premier vaccin contre la coqueluche avait de graves effets indésirables, mais on ne vous l’a pas dit !
Jusqu’à une date récente, le seul vaccin disponible contre la coqueluche était un vaccin « à cellule entière ».Cela veut dire qu’on injectait aux nourrissons la bactérie entière (Bordetella pertussis), que l’on avait pris soin de tuer au préalable.
En France, ce vaccin a sévi jusqu’en 2 000.
Je dis bien « sévi », car il causait des effets secondaires assez ravageurs (en langage médical un peu pudique, on dit que ce vaccin est « très réactif »).
C’est un article publié dans le British Medical Journal qui l’a révélé pour la première fois, en 1981 : le vaccin contre la coqueluche multiplie par 3,3 le risque qu’un bébé en pleine santé soit affecté :
- d’encéphalites/encéphalopathies (inflammations du cerveau)
- et de convulsions prolongées [4]
Et je ne parle pas ici des symptômes plus « légers » que provoquait ce vaccin : fièvre, douleurs et irritabilité dans la majorité des cas.
Vous comprenez pourquoi la Suède a arrêté son programme de vaccination en 1979 !
Le Japon a été encore plus rapide, puisqu’il a décidé de cesser la vaccination anti-coqueluche en 1975.
Et ils ont bien fait : le simple fait de repousser le début de la vaccination de 3 à 24 mois a fait chuter le nombre d’accidents neurologiques graves de 80 % et celui des décès de 90 % !! [6]
Vous comprenez aussi pourquoi les Britanniques ont refusé massivement de vacciner leurs enfants au début des années 1980, malgré les paroles rassurantes des autorités de l’époque !
Mais en France, on a continué la vaccination comme si de rien n’était, alors que ce vaccin « à germe entier » causait de nombreux cas d’encéphalites et de convulsions.
Heureusement, ces effets secondaires graves ont largement reculé dans les années 2 000, avec la mise au point d’un nouveau vaccin.
Ce vaccin, dit « acellulaire », ne contient plus la bactérie entière, mais seulement certaines de ses composantes.
Mais à quel point ce vaccin est-il plus sûr que le précédent ? Évite-t-il totalement le risque d’inflammation du cerveau ?
Difficile à dire, tant il ne fait pas bon pour un scientifique de s’intéresser de trop près aux accidents liés aux vaccins.
Ce qui est sûr, c’est que la vaccination généralisée a eu un effet assez indésirable pour la collectivité, qui est de déplacer l’âge de la maladie.
En France, l’INPES (L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) a parfaitement expliqué le problème :
" Dans les pays non ou mal vaccinés, la coqueluche touche principalement les enfants de 4 à 7 ans. Au contraire, dans les pays où la couverture vaccinale est élevée, comme aux États-Unis ou en France, la coqueluche affecte très peu l’enfant mais touche, d’une part, les nourrissons non protégés par la vaccination et, d’autre part, l’adolescent ou l’adulte qui les contamine. ”Pourquoi ce déplacement de l’âge de la maladie ? Pourquoi la coqueluche n’a-t-elle pas été « éradiquée » par la vaccination ?
Il y a plusieurs raisons, vous allez voir, toutes très « gênantes » pour les idéologues de la vaccination.
La première, tout bêtement, est que le vaccin n’a jamais été très efficace :
Fait n°3 : Ancien ou nouveau, le vaccin ne protège pas à 100 % (loin de là)
Déjà, il faut savoir que lorsque vous avez la coqueluche, il n’est pas impossible de l’attraper une seconde fois.Alors vous imaginez bien que le vaccin (qui est une forme très atténuée de la maladie) est incapable de protéger « à vie ».
D’après le Haut Conseil à la Santé publique, la durée de protection du vaccin contre la coqueluche serait seulement de 8 à 10 ans chez les enfants. [7]
Mais cette estimation est beaucoup trop optimiste, comme en témoigne la recrudescence des cas de coqueluche chez les 7-8 ans [8] parfaitement vaccinés.
De fait, une étude parue dans le New England of Journal Medecine rapporte que le vaccin perd rapidement de son efficacité. [9]
Au total, il est clair que le vaccin ne protège que quelques années, tout au plus.
Résultat : il ne peut pas empêcher les épidémies.
C’est ce qu’ont reconnu récemment les chercheurs dans le prestigieux Journal of Infectious Diseases [10] :
« Nos données suggèrent que le schéma actuel des injections de vaccin anti-coquelucheux acellulaire est insuffisant pour prévenir des épidémies de coqueluche. Nous avons noté un taux significativement accru de la maladie entre l’âge de 8 et 12 ans, proportionnel au taux écoulé depuis la dernière dose prévue de vaccin »Et en plus, il faut ajouter que le vaccin ne protège pas tout le monde à 100 %, y compris dans les semaines qui suivent la vaccination !
D’après une revue d’études de la très respectée Fondation Cochrane, l’efficacité des vaccins anti-coqueluche serait de 84 à 85 % [11]... ce qui veut dire qu’1 enfant vacciné sur 7 n’est absolument pas protégé contre la forme sérieuse de la coqueluche.
Quant aux rappels à l’adolescence, ils ne sont pas très efficaces non plus, comme l’a révélé une récente publication dans le British Medical Journal : seuls 53 à 64 % des rappels de vaccination après l’âge de 11 ans sont efficaces ! [12]
Résultat : vous aurez beau vacciner 100 % d’une population, vous ne pourrez jamais faire disparaître la coqueluche.
Voilà pourquoi des épidémies de coqueluche sont apparues aux États-Unis et en Australie parmi des enfants vaccinés à 100 % et parfaitement à jour de leurs vaccins. [13]
Impossible, donc, d’accuser les non-vaccinés d’être la CAUSE de la résurgence de la coqueluche.
Impossible également de justifier la vaccination obligatoire dans « l’intérêt supérieur de la nation », puisqu’il est impossible d’éradiquer la maladie.
L’obligation généralisée de vacciner les nourrissons contre la coqueluche est d’autant plus absurde que la protection ne dure que quelques années, comme on l’a vu.
Ce ne sont pas les nourrissons qui contaminent les autres, ce sont les autres qui contaminent les nourrissons… La vaccination des bébés devrait donc relever du seul choix des parents, qui doivent évaluer en âme et conscience :
- le risque qu’ils font courir à leur enfant en le vaccinant (ce risque n’est pas nul, surtout que le vaccin actuel contient de l’aluminium)
- et le risque de ne pas le vacciner – très faible, on l’a vu, puisque la coqueluche est la plus dangereuse avant que l’enfant ne soit totalement vacciné (avant l’âge de 3 à 6 mois).
Et c’est d’autant plus vrai que deux découvertes EXPLOSIVES remettent totalement en question l’intérêt de la vaccination généralisée contre la coqueluche !
Fait n°4 : le vaccin a provoqué une mutation de la bactérie, plus virulente !
Il fallait s’y attendre, car c’est souvent ce qui se passe avec la vaccinationNon seulement la coqueluche n’a pas été éradiquée… mais la vaccination a suscité une mutation génétique de la bactérie, qui lui permet d’échapper aux effets du vaccin ! [14]
C’est comme pour les antibiotiques : à force de les utiliser, les bactéries s’adaptent, mutent et résistent.
Et l’ironie de l’affaire, c’est que ce sont désormais les vaccinés contre la coqueluche qui sont les plus vulnérables face à cette mutation de la bactérie ! [15]
Et ce n’est pas tout.
La vaccination classique contre la bactérie B. Pertussis a laissé la voie libre à une autre souche bactérienne, B. Parapertussis, qui provoque également la coqueluche.
C’est ce que suggère une étude récente, qui a trouvé que la vaccination anti-coqueluche multiplie par 40 la colonisation des poumons des souris par l’autre souche, B. Parapertussis !
Alors bien sûr, la communauté scientifique finira sans doute par appeler à faire de « nouveaux vaccins », « plus efficaces », qui contiendront ces nouvelles souches…
…mais il s’agit d’une course aux armements sans fin contre la Nature, que nous avons peu de chance de gagner !
Si vous n’en êtes pas convaincu, voici un autre effet pervers assez inattendu de la vaccination anti-coqueluche :
Fait n°5 : Le vaccin n’empêche pas de transmettre la maladie !
C’est un scoop qui a été découvert chez les babouins [16], avant d’être confirmé chez l’être humain.Il apparaît clairement que la vaccination contre la coqueluche n’empêche pas d’être infecté ni de transmettre la maladie à d’autres ! [17]
Simplement, la vaccination masque les symptômes. Vous ne souffrez pas de la maladie… mais vous êtes quand même contagieux !
Résultat, selon les chercheurs :
« Il pourrait y avoir là des millions de personnes avec seulement une petite toux ou pas de toux qui répandent cette maladie potentiellement fatale sans le savoir »Vous voyez le problème ?
L’avantage d’avoir les symptômes de la maladie, c’est que l’on peut s’isoler et essayer de ne pas contaminer les autres.
Par exemple, on peut éviter de prendre un nourrisson dans ses bras.
Mais que se passe-t-il si vous ne toussez pas ? Vous vous croyez en pleine santé et vous n’hésitez pas à multiplier les contacts avec les autres… et potentiellement transmettre la maladie !
Le risque est particulièrement grand pour les adolescents, qui transmettent la coqueluche à des nouveaux-nés vulnérables !
Avant la vaccination de masse, les nourrissons risquaient « simplement » d’être infectés par la mère.
Mais cela arrivait rarement, car la mère avait généralement eu la coqueluche en bas âge et avait obtenu des « rappels » naturels via la circulation de la bactérie.
Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les mères qui transmettent la bactérie à leurs bébés, mais également les frères et sœurs de 7 ans ou plus ! [18]
Qu’à cela ne tienne, répondent les idéologues vaccinaux, on va donc vacciner et re-vacciner les frères et sœurs.
C’est ce que recommandent aujourd’hui les autorités françaises… mais c’est une stratégie vouée à l’échec puisqu’on peut transmettre la maladie tout en étant vacciné !
Et comme si on n’avait pas fait assez « d’expérimentation » douteuse, les autorités américaines recommandent désormais aux femmes enceintes de se faire vacciner contre la coqueluche !
Oui, vous avez bien lu, les femmes enceintes…
Toujours selon le même raisonnement : puisque les nourrissons sont le plus vulnérable avant 3 à 6 mois (donc avant d’être pleinement vaccinés), il faudrait vacciner l’entourage proche, qui a le plus de risque de transmettre la maladie.
On ignore totalement si cette vaccination de la femme enceinte aura le moindre début d’efficacité [19], mais on se permet de prendre le risque de leur injecter un vaccin contenant de l’aluminium !
Alors qu’on sait depuis 50 ans que les substances chimiques sont très dangereuses pour les femmes enceintes.
Encore tout récemment, une étude a montré que la prise d’anti-dépresseurs pendant la grossesse augmentait le risque d’autisme de 41 % ! [20]
Et on veut leur injecter de l’aluminium, sans la moindre garantie d’efficacité !?
Et si le bon sens nous disait de trouver « autre chose » ?
Comme pour la rougeole, le vaccin a déplacé le problème plus qu’il ne l’a résolu.Faute de circulation « naturelle » de la bactérie, les mères ne peuvent plus transmettre autant d’anticorps qu’avant à leur nourrisson, via le placenta et le lait maternel.
Résultat : ce sont aujourd’hui les bébés de quelques mois, avant vaccination, qui sont le plus à risque d’attraper cette maladie et d’en subir de graves effets.
Une fois de plus, on a rêvé à une « éradication totale », alors qu’elle était parfaitement impossible puisque :
- le vaccin n’est efficace immédiatement qu’à 85 % ;
- que ses effets disparaissent au bout de quelques années ;
- que les rappels sont encore moins efficaces que la vaccination initiale ;
- que la maladie se transmet par d’autres souches bactériennes ou par des mutations génétiques de la bactérie initiale ;
- et qu’elle se transmet d’autant plus facilement que le vaccin semble supprimer les symptômes, mais pas la maladie.
Ne serait-il pas plus raisonnable d’en revenir à une idée simple ?
Celle selon laquelle notre système immunitaire est naturellement conçu pour repousser les maladies infectieuses et qu’il serait plus intéressant d’optimiser notre immunité par toutes les voies naturelles qui existent (alimentation, vitamine D, etc.) ?
Cette voie-là aurait le mérite de nous protéger contre TOUTES les maladies, et pas seulement celles contre lesquelles l’industrie a développé un vaccin.
Mais que voulez-vous, cette stratégie de bon sens ne doit pas « rapporter » assez d’argent à certains.
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