Les personnes confortablement installées au sommet de la hiérarchie sociale peinent à reconnaître le degré de détresse, de passivité, d'ennui, d'isolement et de déshumanisation qui règne dans le reste dans la société. Les incivilités qui se multiplient, les écoles qui ne proposent qu'un moule unique pour tous les enfants, le travail dans des bureaucraties énormes et impotentes (qu'elles soient publiques ou privées), les administrations qui vous traitent comme un numéro… Tout ceci transforme les rapports normaux entre les gens en favorisant la crainte plutôt que la bienveillance, la manipulation plutôt que le respect, l'efficacité des machines plutôt que les besoins émotionnels des êtres humains, la dépendance plutôt que la liberté.
Peut-on considérer comme maladivement nostalgiques les personnes qui souffrent d'un monde où :
- le système de santé exploite la maladie plutôt que de promouvoir la santé ;
- la solitude prend des allures d'épidémie, avec maintenant une personne de 75 ans sur quatre qui n'a plus aucun contact avec personne, ni ami, ni famille, ni voisins, ni connaissances quelles qu'elles soient, avec un nombre de personnes seules en augmentation de 1 million depuis 2010
- des catastrophes écologiques sont annoncées de toutes parts ;
- des dirigeants politiques mettent toute leur énergie à mentir sur la situation (« La croissance revient ! », « Le chômage va baisser ! ») ;
- des conflits armés éclatent aux quatre coins du globe ?
Je ne le crois pas.
Alors oui à la psychiatrie et aux médicaments pour les personnes qui souffrent réellement de problèmes psychiques.
Mais pour tous les autres ? Ne demandons pas à la médecine de nous aider à fermer les yeux et à nous boucher les oreilles grâce à des « pilules du bonheur ». Il y a bien mieux à faire.
Survivre – et atteindre le bonheur – en milieu hostile
Voici ce que je recommande pour non seulement survivre, mais même atteindre le bonheur, quand vous avez l'impression que ça va objectivement mal autour de vous :
- Limitez la lecture et l'écoute des « infos ». Les infos, c'est un peu comme si elles étaient faites pour vous déprimer, ou au moins vous faire peur. Car la peur fait vendre. Les journalistes savent que plus une histoire est incroyable, affligeante, désolante, plus elle attirera l'attention – même si elle ne concerne pas le lecteur. Ils ont donc une tendance naturelle à sélectionner des histoires terribles. Et à force de les lire, vous finissez par avoir l'impression que tout va mal autour de vous. De plus, la plupart des informations n'ont que très peu d'utilité pratique. Elles concernent des problèmes sur lesquels vous n'avez aucune prise. Cela accroît votre sentiment d'impuissance. Plusieurs études ont montré que les personnes qui ne suivent pas les infos ne s'en sortent pas moins bien que les autres dans la vie, mais sont par contre plus sereines et plus heureuses [4]. Lire des livres contribue mieux à la réflexion qu'un flux constant de flashs d'infos.
- Luttez contre le stress chronique par des aliments anti-stress : une alimentation riche en magnésium, des plantes comme le millepertuis et la rhodiola, des tisanes apaisantes (il y en a une multitude), du chocolat noir (70 % de cacao) contribueront à vous sentir plus détendu et à avoir meilleur moral.
- Faites régulièrement de l'exercice, si possible en plein air : le sport libère des endorphines qui donnent une sensation de bien-être et améliorent l'humeur sur le long terme ; la sensation du grand air sur le visage, de l'eau fraîche sur le corps, le vert des forêts et des prairies, le ciel bleu et le soleil ont un puissant effet anti-dépresseur.
- La méditation, la relaxation, le yoga, les massages rendent plus heureux. Des études ont également montré que les personnes qui prient et qui ont une vie religieuse font plus confiance à la vie et ont moins de risque de dépression [5].
- Changez votre environnement pour l'améliorer si c'est possible : déménagez, évitez les fréquentations « toxiques », changez de travail si votre métier vous impose trop de souffrances.
- Luttez contre l'anxiété en prenant vos précautions : adoptez un mode de vie sain qui diminuera votre risque de maladie ; réduisez votre train de vie si vous angoissez que votre compte en banque soit dans le rouge, et faites des économies ; soignez vos relations avec votre entourage (famille, amis, voisins) : se sentir bien entouré socialement donne plus de confiance et plus de forces dans l'épreuve ; améliorez votre sommeil, cela vous aidera à vous sentir plus serein.
- Si vous essayez ces mesures et qu'elles ne suffisent pas, je vous recommande alors une psychothérapie comme les TCC (thérapies cognitives et comportementales) la métakinébiologie, la PNL, l'hypnose en font parti. Elles sont particulièrement efficaces en cas de stress post-traumatique, c'est-à-dire lorsque vous éprouvez une angoisse provoquée par un événement perturbant (accident, agression, deuil). Apcoaching est en mesure de vous offrir tous ces services.
Un bon équilibre intérieur rejaillira sur toute votre santé. Non seulement se sentir bien permet d'épargner à notre organisme un stress qui le ronge, de mieux dormir, de mieux manger et mieux assimiler les nutriments, mais on sait depuis peu que le système immunitaire se détruit quand on se sent « mal dans sa peau » .
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