Un Coach de vie pour se comprendre et mieux vivre

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LE SUCRE QUI REND FOU....

 
Quand vous aurez lu l'article qui suit, je vous assure que vous ne regarderez plus jamais une barre chocolatée, un snack ou un soda de la même façon. 




Ayant assisté lui-même, alors qu’il était étudiant en médecine, à une scène délirante impliquant une célèbre personnalité (Je vais taire le nom) le Dr Curtay a enquêté sur le sucre, sur la façon terrifiante dont il arrivait à…prendre le contrôle de notre cerveau ! 

Oui, prendre le contrôle de notre cerveau jusqu’à nous faire devenir quelqu’un d’autre

Quelqu’un de plus agressif, de plus violent, de plus dangereux

Et cela ne concerne pas seulement les cas extrêmes que l’on retrouve à la page « faits divers » des journaux : nous serionsentre 25 et 30 % à être concernés par cette prise de pouvoir ! 


Dans une voiture sans frein


Mais comment se déroule ce coup d’état intérieur ? 


Pour comprendre l’attirance qu’exerce le sucre, il faut faire un petit voyage jusqu’à la base du cerveau. Il y a là un petit noyau bleuté que l’on appelle « locus coeruleus ». S’il est bleuté, c’est qu’il contient du cuivre, nécessaire à la production denoradrénaline. C’est cette substance qui est responsable de l’éveil, de l’attention, de la concentration, de la vigilance. 

En cas de problème ou de menace, la noradrénaline va être sécrétée plus abondamment pour produire un état de mise en alerte. Cette vigilance augmentée est associé à une augmentation de la mobilisation des muscles, de l’oxygène (bronchodilatation), des carburants énergétiques (sucres et graisses) pour permettre des réponses concrètes aux dangers. 

La noradrénaline est en quelque sorte l’accélérateur de nos pulsions

Mais comme dans toute bonne machine, pour calmer les ardeurs de l’accélérateur, il faut aussi un frein. 

Notre système de freinage ABS est un neurotransmetteur que l’on appelle la sérotonine, qui a besoin de l’insuline pour être synthétisée. Une grande partie de notre équilibre personnel va reposer sur l’harmonie entre ces substances organiques. 

C’est seulement grâce aux actions modulées des pédales de l’accélérateur et du frein que l’on peut conduire sans dommage. Le problème du sucre, c’est qu’il enraye cette mécanique de notre cerveau. 

Lorsque l’on consomme des glucides lents - pain aux céréales, pâtes complètes, céréales semi complètes… - le glucose passe lentement dans le sang et fait monter progressivement l’insuline qui reste à des niveaux raisonnables et redescend progressivement. De ce fait, l’effet de la sérotonine est durable

La pulsion est satisfaite et le système de freinage fonctionne. En d’autres termes, nous sommes à la fois comblés et apaisés. 

Mais lorsque les glucides sont rapides, comme avec les boissons et aliments sucrés, c’est l’emballement moteur : le glucose monte rapidement dans le sang, faisant grimper l’insuline en proportion. 

Et environ deux heures plus tard, ce glucose descend au dessous de son niveau normal de base. 

C’est l’accélérateur qui s’emballe. L’effet de la sérotonine, lui, faiblit. Comme un « shoot » de drogue, l’effet du sucre est puissant et immédiat, mais retombe vite. Et appelle une autre dose... 

Voilà comment le sucre arrive à « prendre le contrôle ». Et le problème est qu’il peut nous faire perdre toute limite. 


Le sucre qui rend…fou à tuer


Marie Asberg, une psychiatre suédoise, a observé ce phénomène depuis…1976 ! Elle a montré que les patients dépressifs qui ont un taux de sérotonine bas, présentent une fréquence de passage à l’acte suicidaire beaucoup plus élevée (40%) que les dépressifs dont les taux sont normaux (15%). 


L’équipe du docteur Markus Kruesi (Université de l’Illinois, Chicago) a découvert que chez un enfant à problème, un taux de sérotonine bas était le facteur qui prédisait le mieux un comportement criminel ou suicidaire ! 

C’est dire à quel point le sucre est un perturbateur qui peut être redoutable. 

Mais heureusement, cette prise de pouvoir du cerveau est un phénomène réversible

Dans une étude étonnante, le criminologue Schoenthaler a démontré dans des populations de délinquants que la réduction des sucres rapides réduit les comportements violents. Suite à la réduction des aliments et boissons sucrés chez des détenus d'un centre de détention juvénile, les actes de violence ont diminué de 66 %, les tentatives d'évasion ont diminué de 84 %, et la dégradation de biens, et les vols ont diminué de 51 %. 

Dans une autre étude, les agressions ont diminué de 82 %, les vols de 77%, les infractions au règlement de 23 %, et les bagarres de 13 % sur sept mois. 

Ces expériences ont été reproduites dans d’autres pays, avec des résultats similaires. 

Dans une école danoise d’Aarhus, on a ainsi instauré un petit déjeuner obligatoire pour les écoliers à problème. Dans ce repas, les chips, sucreries, coca et boissons gazeuses ont été remplacés par des aliments contenant plutôt des glucides lents. Le résultat : moins de conflits, moins d'absences pour maladie, et... de meilleurs résultats scolaires

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