Un Coach de vie pour se comprendre et mieux vivre

Vous recherchez un Coach de vie capable de vous soutenir dans vos objectifs ? Que vous souhaitiez arrêter de fumer, mincir, réussir votre vie de couple, vie professionnelle ou prendre confiance en vous : l'ensemble de ces challenges est désormais réalisable grâce aux compétences de votre spécialiste !


Je considère certains nutriments comme les « 7 piliers de la santé », à l’image de ceux de la sagesse de T.E Lawrence [1]. 


Vous avez peut-être souvenir de l’acteur Peter O’Toole en colonel Lawrence dans le célèbre film de David Lean qui relatait la révolte de tribus arabes désunies contre les Turcs et la naissance du nationalisme arabe. Ce film fut en partie tourné dans l’extrême sud de la Jordanie, le désert de Wadi Raam, connu sous le nom de la « vallée de la lune ». J’en garde un souvenir ému pour ma part, ayant parcouru ce désert intact, un des lieux les plus envoûtants de la planète, où la plaine aride et caillouteuse côtoie des sommets de plus de 1800 mètres. 

1er pilier : la Vitamine C sans qui la vie est impossible


Pourquoi mettre la Vitamine C au début de la liste des « indispensables » ? 


Un long exposé scientifique serait nécessaire, indépendamment de toutes les propriétés anti-infectieuses bien connues qu’on prête à la Vitamine C, de ses propriétés immunes régulatrices, anti-inflammatoires, détoxicantes et même antalgiques. 

On ne peut vivre sans Vitamine C car elle est un composant essentiel de tous nos tissus de soutien (collagène) et plus particulièrement des parois vasculaires. Et nous en avons absolument besoin d’un apport constant car notre organisme ne la synthétise pas. 

Les premiers marins partis sans assez de fruits et légumes dans leurs cales, sur de trop longues traversées de l’Atlantique, moururent d’hémorragie due au scorbut. Certains furent sauvés par des indiens autochtones qui leur donnèrent…. des fruits. 

Le double prix Nobel (chimie et paix) Linus Pauling, qui disparut en 1994, est considéré de façon un peu méprisante comme le « Pape de la Vitamine C » et le père de la médecine orthomoléculaire. Je vous renvoie à l’excellent article [2] publié sur « La nutrition.fr » et à la dernière interview que fit de lui Thierry Souccar [3]. 

J’ai personnellement défendu l’approche médicale orthomoléculaire qui consiste en fait à s’assurer que l’organisme est exempt de toute déficience nutritionnelle et à les combler le mieux possible par la nutrition et, si besoin, la supplémentation

Sans rejoindre complètement Pauling qui disait prendre jusqu’à 18 grammes par jour de Vitamine C je suis en faveur de supplémentations très supérieures aux apports minima recommandés. Dans l’ouvrage « Vitamine C pour tous et pour la vie » [4] je détaille les principales situations de déficience et leurs possibles conséquences dans l’évolution des maladies chroniques ainsi que les rares et spécifiques effets secondaires. Tous les fumeurs, les cardiaques, les femmes sous hormone et… les stressés devraient réfléchir à ce problème. 

Les livres originaux de Linus Pauling (notamment : « How to live longer and feel better ») ne sont pas traduits en français mais beaucoup de médecins, s’inspirant de son enseignement, proposent la Vitamine C en supplémentation. Des études récentes [5] peuvent justifier sa co-prescription en cancérologie, pour le soutien d’une bonne forme physique. Dans les années 1980 à l’hôpital de Bobigny nous avions commencé avec le Professeur Lucien Israël une expérimentation en ce sens ; elle n’a pu aboutir du fait des formes trop instables (se décomposant à la lumière) de Vitamine C dont nous disposions à l’époque. 

Personnellement je préfère proposer de se supplémenter avec des formes bio identiques dites à action prolongée (AP) [6] de Vitamine C [7] associée à des bioflavonoïdes d’agrumes : orange, citron, citron vert, pamplemousse, tangerine, hespéridine et rutine, essentiels pour une protection de la microcirculation artérielle et veineuse. 

Je conseille souvent de fractionner les doses et de les répartir dans la journée, jusqu’au coucher [8] ou de diluer une poudre du même type dans un litre et demi d’eau que l’on peut boire au fil de la journée. 

Certains organismes (ou estomacs) acides supporteront mieux les formes « ester » et les Vitamine C dites liposolubles sont à la mode. C’est encore un autre débat… toujours est-il que jamais je ne partirais sur une île déserte sans Vitamine C ! Ou sans fruits ou légumes (sans pesticides) qui en contiennent de bonnes quantités, comme les agrumes, les fraises, les kiwis, les pêches, les pommes, les poires, le poivron, les choux et la ciboulette. 

2ème pilier : le zinc, aux commandes de notre immunité et de nos hormones


C’est le deuxième élu car, comme la Vitamine C, sans zinc pas de vie et surtout pas de synthèses hormonales (je vous laisse imaginer les dégâts…). 


Le zinc intervient en tant que cofacteur dans plus de deux cents systèmes enzymatiques. Il est essentiel au maintien de l’immunité [9], il favorise la réparation tissulaire, donc la cicatrisation et aide à lutter contre les allergies. Comme je l’ai déjà écrit, la déficience en zinc chez l’enfant peut entraîner des retards de croissance et des anomalies de la maturation sexuelle [10]. Le zinc est au centre de la régulation du stress oxydatif puisque sa présence est essentielle pour la synthèse de nos « antioxydants endogènes » [11]. 

Chez l’adulte la déficience en zinc est souvent corrélée à une sécheresse anormale de la peau, des allergies chroniques et une infertilité masculine. 

A partir de la soixantaine une grande majorité d’entre nous sommes déficitaires. Cela n’a rien d’étonnant quand on sait que le zinc, dans l’alimentation, provient par ordre décroissant des fruits de mer, poissons, viandes (abats), céréales complètes, lentilles, légumes secs, cresson, soja, jaune d’œufs… aliments qui ne sont pas consommés régulièrement par tous et en quantités suffisantes. 

La meilleure forme de supplémentation est le « bisglycinate de zinc » et il s’avère que plusieurs dizaines de milligrammes sont parfois nécessaires pour rétablir un dosage biologique déficitaire [12]. Il est important de le prendre en cours de repas car, dans le cas contraire, il peut provoquer des nausées. Les supplémentations en zinc sont contre-indiquées en cas d’épilepsie. 

3ème pilier : le magnésium, indispensable psycho-régulateur


C’est le troisième dans l’ordre d’arrivée ! Un bon apport en magnésium n’est pas facile à déterminer au moyen d’une prise de sang. C’est pour cette raison qu’il faut savoir être attentif à son apport nutritionnel et si nécessaire à la supplémentation. 


Ce ne sera pas un secret pour vous : le magnésium nous aide à lutter contre le stress, la fatigue, la nervosité et l’insomnie, par ailleursavec le zinc, il protège nos neurones du vieillissement. 

On le trouve, par ordre décroissant dans le cacao, les amandes, les légumes secs, les abricots secs, les céréales complètes, les germes de blé, les oignons et l’avocat… Certains sels comme le chlorure de magnésium sont laxatifs et ne peuvent être pris que ponctuellement ou pour rechercher cet effet. 

Le meilleur sel pour une supplémentation chronique est le « glycérophosphate de magnésium » et il ne faut pas avoir peur d’en prendre plusieurs centaines de milligrammes pour observer les effets. Selon l’étude française SU.VI.MAX, 77% des femmes et 72% des hommes ont des taux inférieurs aux apports recommandés. 

En dehors de l’âge beaucoup de situations peuvent nous conduire aux limites de la déficience : alimentation déséquilibrée, prise de diurétiques (à long terme), grossesse, prise de contraceptifs oraux, stress, spasmophilie, sport, alcoolisme chronique, manque de sommeil, mauvaise absorption intestinale du magnésium causée par les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn, et maladie cœliaque) ou chirurgie digestive. 

Dans les complexes à visée « antistress » [13] il est souvent associé à la taurine [14] et à certaines vitamines B comme la B6 ou la B9. En cas de supplémentation en glycérophosphate de magnésium les doses vont de 600 à 1600 milligrammes par jour en 2 à 3 prises. 




4ème pilier : la Vitamine D fait l’unanimité !


Lorsque j’étais étudiant en médecine on prêtait à la Vitamine D uniquement des effets sur la calcification osseuse et sa prescription n’allait pas au-delà des besoins des nourrissons et des risques de fractures. 


Les choses ont bien changé. Au début des années 2000, en France, un grand nombre de médecins ont pris conscience du rôle de la vitamine D sur la santé. La Vitamine D agit quasiment comme une hormone : un taux optimal est essentiel à la bonne santé et en particulier à la prévention des maladies neurologiques et cérébrales, de l’hypertension, des maladies infectieuses et allergiques

Dans ces mêmes années 2000, les dosages sanguins de vitamine D augmentèrent tellement que les Caisses d’Assurance Maladie, soutenues par l’Académie de Médecine [15], arguant que « tout cela manquait de preuves scientifiques » déremboursèrent en 2014 ces dosages pour une majorité d’indications. 

Beaucoup de patients s’étonnèrent mais le résultat fut atteint « in fine » : l’Assurance Maladie a fait de grosses économies… car comme d’habitude on confond ce qui est remboursable avec ce qui est bon pour la santé

Sachez que le prix d’un dosage, en France, ne dépasse cependant pas, en 2017, 16 euros : êtes-vous prêt(e) ? à dépenser cela pour une prévention « inutile » ? J’espère que oui, vous mes fidèles lecteurs ! 

Afin de mieux connaître tous les rôles et l’importance de la vitamine D et l’intérêt de faire réaliser un dosage au moins une fois par an, si possible avant la période hivernale (même à votre charge) je vous renvoie vers les articles publiés sur mon blog personnel [16] ainsi que ma lettre publiée par SNI le 17 mars 2016 [17]. 

Par ailleurs de très nombreux articles scientifiques pointent du doigt que les supplémentations habituellement conseillées sont insuffisantes. En juin 2011 par exemple, « l’Endocrine Society » a publié ses recommandations cliniques pour détecter et traiter la carence en vitamine D [18]. Ce panel d’experts juge que pour maintenir un taux sanguin adéquat (75 nmol/l), une supplémentation quotidienne de 1 500 à 2 000 UI est nécessaire pour les adultes. En pratique des supplémentations supérieures sont souvent nécessaires pour obtenir un taux plasmatique suffisant de vitamine D. Tant qu'elles restent contrôlées par les dosages plasmatiques, on n'atteint jamais des doses potentiellement toxiques. 

Attention aux régimes trop strictement végétaliens qui risquent de conduire à des états de déficience chronique [19]. On trouve la Vitamine D par ordre décroissant dans l’huile de foie de morue, les harengs, les anchois, le pilchard, les sardines, le thon, les huîtres, le rouget, le jaune d’œufs, le foie, le beurre, le lard, le pâté et les champignons. Ce sont des aliments que certains ne consomment pas, soit par goût soit par conviction, à cause de problèmes de santé ou de risques de pollution par les métaux lourds. D’où la nécessité d’une supplémentation. 

5ème pilier : l’ubiquinol pour la prévention et l’accompagnement du vieillissement


Savez-vous ce qui se cache derrière le terme peu connu d’ubiquinol ? Tout simplement la coenzyme Q10 réduite, 10 fois plus absorbable que la coenzyme Q10 totale. 


Ce nutriment fait partie de la liste des dosages nutritionnels que je demande en première intention. 

L’ubiquinol augmente la respiration cellulaire en stimulant les mitochondries, ces petits organismes du noyau de nos cellules que l’on décrit souvent « comme les poumons de la cellule ». De ce fait il est conseillé dans toutes les maladies cardio-vasculaires [20] [21] et plus particulièrement dans l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque [22]. 

L’ubiquinol est un antioxydant capital dans le cadre de la prévention des maladies liées à l’âge comme la DMLA, le diabète, les problèmes rénaux, ainsi que les problèmes musculaires (douleurs, crampes), les parodontoses et probablement les maladies neurologiques et cérébrales (Parkinson Alzheimer… ?) et la prévention de certains cancers [23]. Il permet de réduire l’intensité de certaines migraines [24]. 

L’ubiquinol est conseillé chez le sportif de haut niveau pour augmenter la performance, l’endurance et diminuer le risque de crampes. 

Attention : l’usage des statines peut diminuer jusqu’à 40% son absorption et expliquer ainsi certains effets secondaires, notamment les douleurs musculaires [25] [26]. 

Les déficits en ubiquinol sont plus importants lors du tabagisme, des pollutions environnementales et des régimes trop strictement végétariens puisque les principales sources alimentaires d’ubiquinol sont les viandes, les poissons, les noix, les huiles de canola et de soja. 

En cas de supplémentation, afin de rétablir un taux plasmatique optimum, on doit envisager de prendre un comprimé ou une gélule d’ubiquinol de 100 milligrammes 3 à 5 fois par semaine, au milieu d’un repas contenant de l’huile ou de la graisse afin d’en optimiser l’absorption. Je recommande un nouveau dosage sanguin au minimum 6 mois plus tard afin d’affiner la supplémentation. 

6ème pilier : les microbiotiques, indispensables à l’absorption des autres nutriments.


Anciennement appelés « probiotiques », je viens de consacrer aux microbiotiques deux lettres [27] auxquelles je vous renvoie (« Êtes-vous biotique ? » et « Quelques milliard pour votre santé »). Une prise journalière est indispensable au moins 10 jours par mois pour entretenir notre microbiote (flore intestinale) et renforcer notre perméabilité intestinale capitale pour la prévention de nombre de maladies chroniques. Choisissez les souches qui semblent vous convenir le mieux et surtout, variez-les. 


En cas de dysbiose, je vous conseille d’y adjoindre un certain nombre de nutriments spécifiques et surtout de ne pas négliger ces symptômes et ces douleurs souvent annonciatrices d’autres maladies. Dans ce cas je conseille souvent des cures courtes de « Permeanat/glutanat » un mélange spécialement adapté à cette situation. Pensez à prendre des microbiotiques après chaque cure d’antibiotiques et en cas de suspicion de d’infection à champignons tel le candida albicans. 

7ème pilier : l’iode, un nouveau venu bien caché


Si vous avez lu la lettre, « L’effet papillon », [28] vous savez tout ou presque sur la déficience en iode, plus fréquente que l’on ne l’imagine dans les pays occidentaux et en plaine. 


Pour cette raison le dosage de l’iode sur les urines de 24 heures peut réserver bien des surprises. Le mois dernier (novembre 2017) la chaîne de télévision « Arte » a diffusé un documentaire édifiant, « Demain tous crétins ? » que vous pouvez retrouver sur « Youtube ». Il confirme qu’un bon apport iodé est absolument indispensable afin de se protéger de nombre de pollutions environnementales. Ce film met en avant les risques, notamment chez les femmes enceintes, des matériaux retardateurs de flamme, [29] des métaux lourds et des pesticides. La santé et l’intelligence d’une génération est menacée. Une amélioration de nos apports en iode fait partie des mesures indispensables pour se protéger ! 

Prenez vite votre santé en main !


N’hésitez pas à faire pratiquer quelques dosages sanguins une ou deux fois par an afin d’adapter votre alimentation ou votre supplémentation. Il vous en coûtera quelques dizaines d’euros non remboursés c’est vrai, mais combien gagnerez-vous pour votre forme, de votre immunité, votre souplesse articulaire, votre résistance au stress, votre protection vasculaire votre mémoire, votre fonctionnement intellectuel ! 


Bien entendu il y aurait d’autres dosages importants à faire, comme le fer et la Vitamine B12 si vous êtes à tendance végétarienne, ou la B12 si votre cerveau hésite, la vitamine A et les caroténoïdes, les dérivés soufrés qui stimulent la fabrication du glutathion [30] que j’ai déjà décrits, ou la vitamine E et ses dérivés comme le gamma tocophérol… Mais on atteint là des éléments de l’évaluation biologique du stress oxydant qui sont beaucoup plus difficiles à faire réaliser [31] et surtout bien plus coûteux. 

En tous cas pour ces dosages n’attendez pas une prescription de votre généraliste, sauf exception ; il n’est pas là pour ça. 

Par contre n’interprétez pas vous-mêmes les résultats en vous fiant aux seules données fournies par les laboratoires. Celles-ci ne sont en général que des données statistiques. Confiez plutôt les résultats et leur interprétation à un professionnel de la nutrition, de la supplémentation et de la prévention. 




Sources :  
Dr Rueff
[1] Les 7 piliers de la sagesse, parus pour la première fois en 1926 

[2] Linus Pauling, prix Nobel et pape de la vitamine C 

[3] Linus Pauling : la dernière interview 

[4] Paru en 2000, aux éditions Jouvence, Vitamine C : Pour tous et pour la vie 

[5] The unpaved journey of vitamin C in cancer treatment. 

[6] Vitamine C complexe action prolongée 750 mg + bioflavonoïdes 250 comprimés sécables 

[7] Ces formes permettent des apports substantiels qui ne s’éliminent pas immédiatement. 

[8] Car c’est vraiment une légende que la Vitamine C empêche de dormir. Mais certains comprimés effervescents, sans effets retards, peuvent provoquer des «coups de fouets » 

[9] Et mon petit zinc ? 

[10] La Bible des Vitamines, docteur Rueff, Albin Michel, 2004 

[11] Antirouille 

[12] Que l’on peut faire réaliser facilement dans tout laboratoire d’analyse 

[13] Par exemple « Taurine complexe » de Vit’all + Taurine complexe 300 mg - 60 gélules végétales ou le célèbre DSTRESS. 

[14] La taurine est dérivé d’un acide aminé soufré : la cystéine. C’est un « épargneur de magnésium » qui a une action relaxante car elle favorise l’action du GABA. Administrée seule et à bonne dose, elle peut avoir des effets nutritionnels très semblables à ceux du magnésium car elle favorise la diminution d’hyperexcitabilité musculaire même en dehors des déficits magnésiens ou des excès de calcium 

[15] DOSAGE DE VITAMINE D 

[16] Importance curative et préventive de la vitamine D (mise à jour 26 JUIN 2017)La vitamine D: une nouvelle piste contre Alzheimer?Vitamine D, maladies auto immunes et cancers (modification 6 février 2015)Vitamine D en prévention dans l’hypertension et 7 signes qui peuvent vous faire penser que vous avez une déficience en vitamine D 

[17] 21 excellentes raisons de prendre de la vitamine D : 21 excellentes raisons de prendre de la vitamine D 

[18] Evaluation, treatment, and prevention of vitamin D deficiency: an Endocrine Society clinical practice guideline. 

[19] Vitamine D 

[20] Maladies cardiovasculaires : comment réduire les risques ? 

[21] A novel approach to select differential pathways associated with hypertrophic cardiomyopathy based on gene co-expression analysis. 

[22] L’insuffisance cardiaque est améliorée par la prise de COENZYME Q10 

[23] Mitochondrial UQCRB as a new molecular prognostic biomarker of human colorectal cancer. 

[24] Hershey AD1, Powers SW, Vockell AL, Lecates SL, Ellinor PL, Segers A, Burdine D, Manning P, Kabbouche MA. Coenzyme Q10 deficiency and response to supplementation in pediatric and adolescent migraine. Headache. 2007 Jan;47(1):73-80. Et  

[25] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/category/complements/ 

[26] Sándor PS1, Di Clemente L, Coppola G, Saenger U, Fumal A, Magis D, Seidel L, Agosti RM, Schoenen J. Efficacy of coenzyme Q10 in migraine prophylaxis: a randomized controlled trial. Neurology. 2005 Feb 22;64(4):713-5 

[27] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/etes-vous-biotique/ et https://www.lettre-docteur-rueff.fr/quelques-milliards-sante/ 

[28] Publiée par SNI en septembre 2017 : L’effet papillon 

[29] Qui sont encore utilisés dans de nombreux tissus d’ameublement malgré de nobreuses procédures en Justice 

[30] La petite protéine gardienne de votre santé 

[31] Tous les dosages proposés dans la première partie de ce texte sont réalisables facilement dans tous les laboratoires même si certains les les connaissent ou pratiquent peu. 
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CET HIVER, PRENEZ SOIN DE VOTRE NEZ!

« C’est un roc !… C’est un pic !… C’est un cap !… Que dis-je, c’est un cap ?.… C’est une péninsule ! » ne lit-on pas dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. 
Ce n’est pas étonnant qu’il inspire autant les poètes de tous poils : car le nez est un merveilleux organe : il est porteur du sens olfactif. 

L’éveil de ce sens peut changer votre vie. En développant ce sens si négligé, voire carrément anesthésié par la vie contemporaine, vous stimulerez donc aussi une partie de votre cerveau reliée aux images et aux sensations : votre hémisphère droit. 

D’ailleurs, Baudelaire disait en parlant de ce sens-là qu’il « chante les transports de l’esprit et des sens ». 

Cet organe sensuel est aussi très sensible : et c’est pour cela qu’il subit autant d’infections, notamment en hiver. 

Le nez bouché est un des « grands classiques » de l'automne et de l'hiver. 

Il fait froid et sec, et, sans que rien n'ait pu le laisser prévoir, vous perdez soudain l'odorat, vous êtes obligé de respirer par la bouche et vos essais pour vous moucher demeurent infructueux... 

Ce ne sont pas là forcément les symptômes d'une vraie grippe, il s'agit plutôt d'un banal début de rhume ou de rhinite. 

Les premiers réflexes !

  • Pour atténuer l'éventuelle sécheresse de l'atmosphère, placer des humidificateurs dans les pièces. Évitez de trop chauffer la pièce. 
  • Lavez le nez avec de l’eau salée en prenant soin de mettre des gouttes de vasoconstricteurs uniquement dans une narine pendant plusieurs jours. Ceci va permettre de à l’autre narine de se décongestionner et de guérir. 
  • Mangez léger, évitez les viandes, les graisses, les plats trop lourds et copieux afin de soulager votre métabolisme. Préférez les soupes de légumes, les légumes et fruits frais de saison. 
  • Prenez des bains très chauds : la vapeur d’eau vous aidera à dégager le nez et la chaleur vous détendra, d’autant plus que vous aurez ajouté à l’eau du bain 4 ou 5 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus (dissoute auparavant dans un peu de savon liquide, car l’huile n’est pas miscible directement à l’eau). 
  • Humectez un mouchoir d’Elixir du Suédois ou de camphre et respirez-le très souvent. Par sa composition très riche, il vous permettra de dégager les zones encombrées. 
  • Chez l’adulte : faire des inhalations d’eau bouillante (les virus détestent la chaleur) additionnée d’un produit balsamique ou d’huiles essentielles (eucalyptus radiata ou menthe suave). 
  • Chez l’enfant : faire des lavages de nez avec une solution saline (sérum physiologique ou eau de mer), disponible en unidose, faciles d’emploi chez le tout-petit. 

Demandez un coup de pouce à l’homéopathie

L'homéopathie est très efficace dans le traitement de toutes les maladies ORL aiguës, généralement bénignes mais handicapantes, et d'autant plus que les soins sont entrepris dès les premiers symptômes. 

De plus, ces médicaments étant sans effets secondaires, ils ne provoquent pas de résistances bactériennes à répétition, au contraire des antibiotiques. 

Quelques gouttes d’hydrolat pour vous soulager

Ces gouttes nasales composées d'hydrolats aromatiques agissent d'une façon remarquable chez les sujets atteints de rhinite allergique, de sinusite chronique et d’obstruction nasale. 

Pour l’adulte : 

  • HA Camomille romaine (9 ml) 
  • HA Thym à linalol (6 ml) 
  • HA Lavande aspic (3 ml) 
  • HA Verveine odorante (3 ml) 
  • HA Menthe poivrée (3 ml) 
  • HA Marjolaine (3 ml) 
  • HA Romarin offic. Verbénone (3 ml) 
Posologie : deux pulvérisations nasales plusieurs fois par jour à adapter suivant les cas.

Des compléments alimentaires pour mieux vous défendre

D’autres remèdes efficaces pour lutter contre les obstructions nasales sont : 

  • Le Rhinargion® à prendre lorsque le nez est bouché pendant une grippe. Prenez plusieurs pulvérisations nasales ; 
  • Le Lyso Home® (HE eucalyptus globulus et radiata): mettez 10 ml dans un diffuseur atmosphérique, 2 fois 20 minutes ; 
  • Sirop à la propolis rouge® ; 
  • Le Cynorrhodon qui contient de la vitamine C. Prenez 2 fois 2 gélules par jour. 
Pensez également à l’huile essentielle de menthe poivrée à respirer sur un mouchoir, ou une à deux gouttes sur la langue (avec un peu de miel) au coucher. Masser les sinus frontaux et maxillaires avec des huiles essentielles (menthe, pin, romarin). Mais attention, on n’applique jamais d’huiles essentielles sur les muqueuses (sauf HE de lavande) ! 

L'acupuncture sur les points locaux du nez (G.I. 20) et sur les mains (P 7 et G.I. 4) est également très efficace. Cette méthode est destinée à stimuler le gros intestin, souvent intoxiqué et enflammé (ces toxines remontent dans le carrefour ORL). 

Enfin, certains oligo-éléments comme le cuivre-or-argent sont également efficaces pour lutter contre l’obstruction nasale.  

Source:
Dr Willem
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COQUELUCHE ET VACCIN





La coqueluche revient ! 

Oui, après des années de « répit », le nombre de cas de coqueluche repart à la hausse, en France, aux États-Unis, un peu partout. 


En Angleterre, en 2012, année d’un triste record, 10 enfants de moins d’un an sont morts de la coqueluche. 

C’est le même phénomène que pour la rougeole, en pire. 

Est-ce parce que l’on vaccine moins les enfants qu’avant ? 

Pas du tout ! La couverture vaccinale contre la coqueluche n’a fait qu’augmenter en Europe et aux États-Unis ! 

Elle dépasse aujourd’hui les 95 % dans la plupart des pays occidentaux. 

Alors où est le problème ? 

C’est très simple : on assiste en ce moment aux effets pervers parfaitement prévisibles de la vaccination généralisée. 

Comme pour la rougeole, la vaccination a drastiquement réduit le nombre total de cas de coqueluche… 

…mais elle a aussi déplacé l’âge de la maladie vers ceux qui sont le plus vulnérables ! 

La coqueluche s’abat aujourd’hui sur les adolescents, et surtout sur les enfants en bas âge, de 0 à 6 mois, ceux qui ont le plus de risques d’en mourir. [1] 

Face à cette recrudescence, la Ministre de la Santé Agnès Buzyn est très embarrassée

Elle sait parfaitement qu’il ne servira à rien de rendre la vaccination anti-coqueluche obligatoire chez les nourrissons car : 

  • la couverture vaccinale est déjà extrêmement élevée (plus de 97 % à 2 ans en France) ; 
  • et les enfants ne sont totalement vaccinés qu’à l’âge de 5 mois, bien après le « pic » de risque autour de l’âge de 1 à 2 mois. 
Que faire alors ? Toujours plus de rappels et de vaccinations, pour les adolescents, les femmes enceintes, les futurs parents ? 

Comme vous allez le voir, cela pose plus de problèmes que cela n’en résout ! 

La coqueluche est un nouveau cas d’école des contradictions et effets pervers de la vaccination généralisée contre une maladie infantile peu grave. 

Voyez plutôt ces 5 faits incontestables… et très gênants pour les dogmatiques du « tout vaccin ». 

Fait n°1 : Ce n’est pas grâce au vaccin que la coqueluche a (globalement) cessé de tuer

Les experts officiels et les médias vous parlent toujours de l’hécatombe causée par les maladies infectieuses avant l’ère vaccinale. 

Et ils vous disent que c’est grâce aux vaccins que nous ne mourrons plus de ces maladies. 

En fait, il faut plutôt remercier les progrès de l’hygiène, de la nutrition et des soins. 

Voyez plutôt la courbe (en bleu) du nombre de décès causés par la coqueluche en Angleterre et Pays de Galles de 1 900 à 2 000 : 




« Il ne faut pas attribuer à la vaccination la baisse considérable de la mortalité [coquelucheuse] observée depuis quelques dizaines d’années. Un taux très bas était déjà obtenu avant la généralisation de la vaccination » 
Même chose aux États-Unis : le nombre de morts liés à la coqueluche a baissé de 75 % entre 1922 et 1948, avant l’introduction du vaccin. [2] 

Quant à la Suède, lorsqu’elle a brutalement cessé son programme de vaccination des nourrissons contre la coqueluche, de 1979 à 1996, elle n’a observé aucune résurgence du nombre de morts. [3] 

Entre 0 et 1 nourrisson mourrait de la coqueluche dans les années 1970, et c’est aussi ce qui s’est produit dans les années 1980 et 1990… alors que plus personne ne se vaccinait ! 

Fait n°2 : le premier vaccin contre la coqueluche avait de graves effets indésirables, mais on ne vous l’a pas dit !

Jusqu’à une date récente, le seul vaccin disponible contre la coqueluche était un vaccin « à cellule entière ». 

Cela veut dire qu’on injectait aux nourrissons la bactérie entière (Bordetella pertussis), que l’on avait pris soin de tuer au préalable. 

En France, ce vaccin a sévi jusqu’en 2 000. 

Je dis bien « sévi », car il causait des effets secondaires assez ravageurs (en langage médical un peu pudique, on dit que ce vaccin est « très réactif »). 

C’est un article publié dans le British Medical Journal qui l’a révélé pour la première fois, en 1981 : le vaccin contre la coqueluche multiplie par 3,3 le risque qu’un bébé en pleine santé soit affecté : 

  • d’encéphalites/encéphalopathies (inflammations du cerveau) 
  • et de convulsions prolongées [4] 
Ce vaccin était associé à des convulsions dans 1 cas sur 1750, l’inflammation du cerveau dans 1 cas sur 110 000… et des dommages irréversibles au cerveau dans 1 cas sur 310 000 ». [5] 

Et je ne parle pas ici des symptômes plus « légers » que provoquait ce vaccin : fièvre, douleurs et irritabilité dans la majorité des cas. 

Vous comprenez pourquoi la Suède a arrêté son programme de vaccination en 1979 ! 

Le Japon a été encore plus rapide, puisqu’il a décidé de cesser la vaccination anti-coqueluche en 1975. 

Et ils ont bien fait : le simple fait de repousser le début de la vaccination de 3 à 24 mois a fait chuter le nombre d’accidents neurologiques graves de 80 % et celui des décès de 90 % !! [6]  

Vous comprenez aussi pourquoi les Britanniques ont refusé massivement de vacciner leurs enfants au début des années 1980, malgré les paroles rassurantes des autorités de l’époque !

Mais en France, on a continué la vaccination comme si de rien n’était, alors que ce vaccin « à germe entier » causait de nombreux cas d’encéphalites et de convulsions. 

Heureusement, ces effets secondaires graves ont largement reculé dans les années 2 000, avec la mise au point d’un nouveau vaccin. 

Ce vaccin, dit « acellulaire », ne contient plus la bactérie entière, mais seulement certaines de ses composantes. 

Mais à quel point ce vaccin est-il plus sûr que le précédent ? Évite-t-il totalement le risque d’inflammation du cerveau ? 

Difficile à dire, tant il ne fait pas bon pour un scientifique de s’intéresser de trop près aux accidents liés aux vaccins. 

Ce qui est sûr, c’est que la vaccination généralisée a eu un effet assez indésirable pour la collectivité, qui est de déplacer l’âge de la maladie. 

En France, l’INPES (L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) a parfaitement expliqué le problème : 

Dans les pays non ou mal vaccinés, la coqueluche touche principalement les enfants de 4 à 7 ans. Au contraire, dans les pays où la couverture vaccinale est élevée, comme aux États-Unis ou en France, la coqueluche affecte très peu l’enfant mais touche, d’une part, les nourrissons non protégés par la vaccination et, d’autre part, l’adolescent ou l’adulte qui les contamine. ” 
Pourquoi ce déplacement de l’âge de la maladie ? Pourquoi la coqueluche n’a-t-elle pas été « éradiquée » par la vaccination ? 

Il y a plusieurs raisons, vous allez voir, toutes très « gênantes » pour les idéologues de la vaccination. 

La première, tout bêtement, est que le vaccin n’a jamais été très efficace : 

Fait n°3 : Ancien ou nouveau, le vaccin ne protège pas à 100 % (loin de là)

Déjà, il faut savoir que lorsque vous avez la coqueluche, il n’est pas impossible de l’attraper une seconde fois

Alors vous imaginez bien que le vaccin (qui est une forme très atténuée de la maladie) est incapable de protéger « à vie ». 

D’après le Haut Conseil à la Santé publique, la durée de protection du vaccin contre la coqueluche serait seulement de 8 à 10 ans chez les enfants. [7] 

Mais cette estimation est beaucoup trop optimiste, comme en témoigne la recrudescence des cas de coqueluche chez les 7-8 ans [8] parfaitement vaccinés. 

De fait, une étude parue dans le New England of Journal Medecine rapporte que le vaccin perd rapidement de son efficacité. [9] 

Au total, il est clair que le vaccin ne protège que quelques années, tout au plus. 

Résultat : il ne peut pas empêcher les épidémies. 

C’est ce qu’ont reconnu récemment les chercheurs dans le prestigieux Journal of Infectious Diseases [10] : 

« Nos données suggèrent que le schéma actuel des injections de vaccin anti-coquelucheux acellulaire est insuffisant pour prévenir des épidémies de coqueluche. Nous avons noté un taux significativement accru de la maladie entre l’âge de 8 et 12 ans, proportionnel au taux écoulé depuis la dernière dose prévue de vaccin » 
Et en plus, il faut ajouter que le vaccin ne protège pas tout le monde à 100 %, y compris dans les semaines qui suivent la vaccination ! 

D’après une revue d’études de la très respectée Fondation Cochrane, l’efficacité des vaccins anti-coqueluche serait de 84 à 85 % [11]... ce qui veut dire qu’1 enfant vacciné sur 7 n’est absolument pas protégé contre la forme sérieuse de la coqueluche. 

Quant aux rappels à l’adolescence, ils ne sont pas très efficaces non plus, comme l’a révélé une récente publication dans le British Medical Journal : seuls 53 à 64 % des rappels de vaccination après l’âge de 11 ans sont efficaces ! [12]  

Résultat : vous aurez beau vacciner 100 % d’une population, vous ne pourrez jamais faire disparaître la coqueluche. 

Voilà pourquoi des épidémies de coqueluche sont apparues aux États-Unis et en Australie parmi des enfants vaccinés à 100 % et parfaitement à jour de leurs vaccins. [13] 

Impossible, donc, d’accuser les non-vaccinés d’être la CAUSE de la résurgence de la coqueluche. 

Impossible également de justifier la vaccination obligatoire dans « l’intérêt supérieur de la nation », puisqu’il est impossible d’éradiquer la maladie. 

L’obligation généralisée de vacciner les nourrissons contre la coqueluche est d’autant plus absurde que la protection ne dure que quelques années, comme on l’a vu. 

Ce ne sont pas les nourrissons qui contaminent les autres, ce sont les autres qui contaminent les nourrissons… La vaccination des bébés devrait donc relever du seul choix des parents, qui doivent évaluer en âme et conscience : 

  • le risque qu’ils font courir à leur enfant en le vaccinant (ce risque n’est pas nul, surtout que le vaccin actuel contient de l’aluminium) 
  • et le risque de ne pas le vacciner – très faible, on l’a vu, puisque la coqueluche est la plus dangereuse avant que l’enfant ne soit totalement vacciné (avant l’âge de 3 à 6 mois). 
C’est donc aux parents de faire ce choix, et pas à l’Etat de l’imposer aux familles ! 

Et c’est d’autant plus vrai que deux découvertes EXPLOSIVES remettent totalement en question l’intérêt de la vaccination généralisée contre la coqueluche !   

Fait n°4 : le vaccin a provoqué une mutation de la bactérie, plus virulente !

Il fallait s’y attendre, car c’est souvent ce qui se passe avec la vaccination 

Non seulement la coqueluche n’a pas été éradiquée… mais la vaccination a suscité une mutation génétique de la bactérie, qui lui permet d’échapper aux effets du vaccin ! [14]  

C’est comme pour les antibiotiques : à force de les utiliser, les bactéries s’adaptent, mutent et résistent. 

Et l’ironie de l’affaire, c’est que ce sont désormais les vaccinés contre la coqueluche qui sont les plus vulnérables face à cette mutation de la bactérie ! [15]  

Et ce n’est pas tout. 

La vaccination classique contre la bactérie B. Pertussis a laissé la voie libre à une autre souche bactérienneB. Parapertussis, qui provoque également la coqueluche. 

C’est ce que suggère une étude récente, qui a trouvé que la vaccination anti-coqueluche multiplie par 40 la colonisation des poumons des souris par l’autre souche, B. Parapertussis 

Alors bien sûr, la communauté scientifique finira sans doute par appeler à faire de « nouveaux vaccins », « plus efficaces », qui contiendront ces nouvelles souches… 

…mais il s’agit d’une course aux armements sans fin contre la Nature, que nous avons peu de chance de gagner ! 

Si vous n’en êtes pas convaincu, voici un autre effet pervers assez inattendu de la vaccination anti-coqueluche : 

Fait n°5 : Le vaccin n’empêche pas de transmettre la maladie !

C’est un scoop qui a été découvert chez les babouins [16], avant d’être confirmé chez l’être humain. 

Il apparaît clairement que la vaccination contre la coqueluche n’empêche pas d’être infecté ni de transmettre la maladie à d’autres ! [17]  

Simplement, la vaccination masque les symptômes. Vous ne souffrez pas de la maladie… mais vous êtes quand même contagieux ! 

Résultat, selon les chercheurs : 

« Il pourrait y avoir là des millions de personnes avec seulement une petite toux ou pas de toux qui répandent cette maladie potentiellement fatale sans le savoir » 
Vous voyez le problème ? 

L’avantage d’avoir les symptômes de la maladie, c’est que l’on peut s’isoler et essayer de ne pas contaminer les autres. 

Par exemple, on peut éviter de prendre un nourrisson dans ses bras. 

Mais que se passe-t-il si vous ne toussez pas ? Vous vous croyez en pleine santé et vous n’hésitez pas à multiplier les contacts avec les autres… et potentiellement transmettre la maladie ! 

Le risque est particulièrement grand pour les adolescents, qui transmettent la coqueluche à des nouveaux-nés vulnérables ! 

Avant la vaccination de masse, les nourrissons risquaient « simplement » d’être infectés par la mère. 

Mais cela arrivait rarement, car la mère avait généralement eu la coqueluche en bas âge et avait obtenu des « rappels » naturels via la circulation de la bactérie. 

Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les mères qui transmettent la bactérie à leurs bébés, mais également les frères et sœurs de 7 ans ou plus ! [18]  

Qu’à cela ne tienne, répondent les idéologues vaccinaux, on va donc vacciner et re-vacciner les frères et sœurs. 

C’est ce que recommandent aujourd’hui les autorités françaises… mais c’est une stratégie vouée à l’échec puisqu’on peut transmettre la maladie tout en étant vacciné 

Et comme si on n’avait pas fait assez « d’expérimentation » douteuse, les autorités américaines recommandent désormais aux femmes enceintes de se faire vacciner contre la coqueluche ! 

Oui, vous avez bien lu, les femmes enceintes… 

Toujours selon le même raisonnement : puisque les nourrissons sont le plus vulnérable avant 3 à 6 mois (donc avant d’être pleinement vaccinés), il faudrait vacciner l’entourage proche, qui a le plus de risque de transmettre la maladie. 

On ignore totalement si cette vaccination de la femme enceinte aura le moindre début d’efficacité [19], mais on se permet de prendre le risque de leur injecter un vaccin contenant de l’aluminium ! 

Alors qu’on sait depuis 50 ans que les substances chimiques sont très dangereuses pour les femmes enceintes. 

Encore tout récemment, une étude a montré que la prise d’anti-dépresseurs pendant la grossesse augmentait le risque d’autisme de 41 % ! [20]  

Et on veut leur injecter de l’aluminium, sans la moindre garantie d’efficacité !? 

Et si le bon sens nous disait de trouver « autre chose » ?

Comme pour la rougeole, le vaccin a déplacé le problème plus qu’il ne l’a résolu. 

Faute de circulation « naturelle » de la bactérie, les mères ne peuvent plus transmettre autant d’anticorps qu’avant à leur nourrisson, via le placenta et le lait maternel. 

Résultat : ce sont aujourd’hui les bébés de quelques mois, avant vaccination, qui sont le plus à risque d’attraper cette maladie et d’en subir de graves effets. 

Une fois de plus, on a rêvé à une « éradication totale », alors qu’elle était parfaitement impossible puisque : 

  • le vaccin n’est efficace immédiatement qu’à 85 % ; 
  • que ses effets disparaissent au bout de quelques années ; 
  • que les rappels sont encore moins efficaces que la vaccination initiale ; 
  • que la maladie se transmet par d’autres souches bactériennes ou par des mutations génétiques de la bactérie initiale ; 
  • et qu’elle se transmet d’autant plus facilement que le vaccin semble supprimer les symptômes, mais pas la maladie. 
Et malgré l’échec patent de cette stratégie de la vaccination à tout prix, on parle déjà de faire de « nouveaux vaccins », qui intégreront les nouvelles souches, les nouvelles mutations… 

Ne serait-il pas plus raisonnable d’en revenir à une idée simple ? 

Celle selon laquelle notre système immunitaire est naturellement conçu pour repousser les maladies infectieuses et qu’il serait plus intéressant d’optimiser notre immunité par toutes les voies naturelles qui existent (alimentation, vitamine D, etc.) ? 

Cette voie-là aurait le mérite de nous protéger contre TOUTES les maladies, et pas seulement celles contre lesquelles l’industrie a développé un vaccin. 

Mais que voulez-vous, cette stratégie de bon sens ne doit pas « rapporter » assez d’argent à certains. 






Sources : 
Xavier Bazin 

[1] Infant Pertussis: Is Cocooning the Answer? F. Munoz et al., Oxford Academic, 2011 

[2] Pertussis Microbe Outsmarts the Vaccines As Experts Argue About Why, B. Loe Fisher, National Vaccine Information Center, 2016 

[3] Pertussis in Sweden after the cessation of general immunization in 1979, V. Romanus et al., NCBI, 1987 

[4] Pertussis immunisation and serious acute neurological illness in children, DL. Miller et al., British Medical Journal, 1981 

[5] Pertussis toxin is required for pertussis vaccine encephalopathy, L. Steinman et al., NCBI, 1985 

[6] Voir Michel Geoget, L’apport de la vaccination à la santé publique, Dangles, 2014.

[7] Avis du HCSP du 19 mars 2008 relatif aux recommandations vaccinales contre la coqueluche 

[8] Long-term Follow-up of Swedish Children Vaccinated With Acellular Pertussis Vaccines at 3, 5, and 12 Months of Age Indicates the Need for a Booster Dose at 5 to 7 Years of Age, L. Gustafsson et al., AAP Journals, 2006 

[9] Malgré 5 doses administrées aux enfants américains jusqu’à l’âge de 5 ans, le risque de contamination augmente de 42 % chaque année après la cinquième dose ! http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1200850 

[10] Unexpectedly Limited Durability of Immunity Following Acellular Pertussis Vaccination in Preadolescents in a North American Outbreak, M. Witt et al., Oxford Academic, 2012 

[11] Acellular vaccines for preventing whooping cough (pertussis) in children, L. Zhang et al., Cochrane, 2014 

[12] Effectiveness of pertussis vaccines for adolescents and adults: case-control study, R. Baxter et al., British Medical Journal, 2013 

[13] An outbreak of pertussis in rural Texas: an example of the resurgence of the disease in the United States, AO. Eshofonie et al., Community Health, 2015 

[14] Why Do Pertussis Vaccines Fail? JD. Cherry, AAP Journals, 2012 

[15] Pertactin-Negative Bordetella pertussis Strains: Evidence for a Possible Selective Advantage, SW. Martin et al., Clinical Infectious Diseases, 2015 

[16] Acellular pertussis vaccines protect against disease but fail to prevent infection and transmission in a nonhuman primate model, JM. Warfel et al., PNAS, 2013 

[17] Asymptomatic transmission and the resurgence of Bordetella pertussis, BM. Althouse et al., BMC Medicine, 2015 

[18] Sources of Infant Pertussis Infection in the United States, TH. Skoff et al., AAP Journals, 2015 

[19] Pertussis re-emergence in the post-vaccination era, E. Chiappini et al., BMC Infectious Diseases, 2013 

[20] Antidepressants during pregnancy and autism in offspring: population based cohort study, D. Rai et al., British Medical Journal, juillet 2017   
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