Compenser
ses excès alimentaires en faisant du sport, c'est impossible.
Notre
corps est une machine ultra efficace, ne consommant qu'une énergie dérisoire
pour bouger et faire des efforts physiques. Les voitures hybrides, les Prius,
et même les Tesla, à côté, c'est de la gnognotte.
Avez-vous
déjà pratiqué l'aviron?
Accroupi
dans un bateau minuscule, vous devez pousser avec vos jambes puis tirer avec
vos bras comme un fou pour ramener vers vous une (ou deux) énormes rames, tel
un condamné aux galères. C'est un noble sport, la sensation de glisse peut être
jubilatoire, mais c'est épuisant.
À
la fin d'une course qui ne dure que quelques minutes, il n'est pas rare de voir
les rameurs vomir toutes leurs entrailles. Leurs muscles sont vidés, leurs
membres tremblants, leur souffle court, leurs mains sanglantes, la sueur
dégoulinante.
Et
pourtant, savez-vous combien de calories il est possible de brûler en une heure
entière d'aviron intensif, une prouesse sportive dont peu sont capables ? Selon
votre poids (plus on est lourd, plus on consomme de calories), de 550 à 650
calories seulement, l'équivalent d'un simple… cheeseburger.
Mais
il y a pire (bien pire) !
La
tragique richesse calorique des boissons
Toute
la presse en a parlé ces derniers jours . Selon une étude anglaise qui vient de
sortir :
Une
simple pinte de bière contient 180 calories : il faudrait faire une demi-heure
d'aérobic intensif pour les brûler.
Si
vous gravissez une pente raide, en montagne, sous le cagnard, les épaules
chargées d'un lourd sac à dos, vous ne brûlez que 300 calories par heure,
l'équivalent de 2 pastis.
Même
une activité aussi fatigante qu'extraire du charbon du fond d'une mine ne vous
fera brûler que 350 calories à l’heure, à peine plus que 2 canettes de Coca
(139 calories chacune).
Et
si vous souhaitez perdre 1 kilogramme de graisse corporelle, il vous faudra
brûler… 8000 calories.
Je
vous laisse faire le calcul. Cela représente, au choix :
23
heures de travail au fond de la mine,
17
heures de corde à sauter
10
heures de course à pied en montant des escaliers.
Cela
bien sûr sans manger quoi que ce soit, sinon vous rattrapez directement les
calories brûlées.
Moins
manger, plus efficace pour maigrir que de faire du sport
Vous
avez compris le principe :
Autant
la nourriture apporte facilement des calories, autant l'activité physique en
consomme peu.
Car
que représente un simple plat préparé aussi petit et peu nourrissant que, par
exemple, une aiguillette de poulet sauce moutarde de marque Marie (portion
individuelle) ? Boum,
490 calories.
Un
mini paquet de 100 g de cacahuètes grillées salées ? Re-boum,
630 calories !
Une
toute petite barre de chocolat Côte d'Or, à peine de quoi combler le creux de
10 heures… BOUM
: 125 calories !!
Tout
cela peut sembler désespérant mais il faut voir le bon côté des choses.
Voir
le bon côté des choses
Nous
avons été conçus pour exploiter au mieux les ressources alimentaires de la
nature. Survivre le plus longtemps possible, avec le moins possible, en milieu
hostile… Quelques baies, une racine, un insecte, une limace, un mollusque par
ci par là tandis que bat la pluie et souffle le blizzard.
Être
capable de courser pendant des heures des animaux, à travers les ravins et les
monts, jusqu'à ce que ceux-ci tombent d'épuisement et se laissent attraper.
Porter
sur notre dos des enfants, des tentes, et tout le matériel nécessaire à la vie
nomade, à l'époque où Décathlon n'existait pas, ni les nouveaux textiles
ultralégers. De pesantes peaux, fourrures, et lourds morceaux de bois, des
pierres même, taillées comme armes et comme outils.
La
conséquence, évidemment, est que le confort moderne, les métiers de bureau, et
bien sûr la nourriture surabondante font grossir nombre d'entre nous. Le
surpoids et l'obésité apportent leur cortège de complications, à commencer par
le diabète et l'arthrose.
La
solution prioritaire et quasiment unique : manger moins. Faire de l'exercice
physique reste évidemment vivement conseillé, pour ne pas dire obligatoire,
mais il ne faut pas se faire d'illusions. Dans cette démarche, diminuer la
nourriture et surtout les boissons sucrées et alcoolisées jouera à 80-90 %, le
sport à 10-20 % maximum.
Travailler
sur le sens de la vie, grâce à mes séances en Métakinébiologie
Evidemment,
ce n'est pas facile de se priver de nourriture, c'est même presque impossible
car la nourriture nous tient en vie physiquement et affectivement.
En
effet, bien souvent nous mangeons parce que le monde est dur et que manger est
un moyen simple et immédiat de se procurer un petit plaisir.
«
Je me sens mal, mais avec ce paquet de chips au goût irrésistible ça ira mieux,
au moins le temps que je le mange. »
«
Je suis malheureux mais avec une bonne cuillère de Nutella dans la bouche, ça
va passer un instant. »
«
Je suis stressé, je me fourre un bonbon dans la bouche. »
«
Je m'ennuie, je vais voir s'il n'y a pas quelque chose de bon à grignoter. » Etc, etc.
Dans
ces conditions, se fixer simplement comme but de manger moins de calories ne
mène à rien. La tentation sera toujours plus forte.
Réorganiser
sa vie, toujours grâce au coaching, pour attaquer le mal à la racine, il faut
réorganiser sa vie, sur un plan pratique et concret, pour se sentir mieux, plus
heureux, plus détendu, moins s'ennuyer, moins angoisser.
C'est
alors que le « problème » de la nourriture n'en est plus un. À partir du moment
où l'on n’a plus besoin de la béquille de la nourriture pour affronter la vie,
il devient plus facile de ne manger que ce dont notre corps a réellement besoin
pour fonctionner. Et manger redeviendra en prime un vrai plaisir, parce que
cela ne sera plus associé à une notion de culpabilité.
Les
fidèles lecteurs de Santé Nature Innovation connaissent mes « recettes », qui
n'ont rien de miraculeux malheureusement.
C'est
toute une réflexion sur « pourquoi je vis » et « pour quoi je vis » qu'il faut
mener. Reprendre, parfois à zéro, des mauvais choix professionnels, éducatifs,
conjugaux, familiaux, qui ont été faits.
Déménager
dans un endroit plus calme, plus ensoleillé, moins pollué. Changer de métier au
risque de gagner moins dans un premier temps. Mais si vous trouvez un métier
qui vous rend plus heureux, il est aussi probable que vous aurez plus de succès
et que la rémunération suivra. S'occuper mieux, et autrement, de son conjoint,
de ses enfants. Prendre plus de temps pour ses amis, ses voisins…
Et
peu à peu, au fur et à mesure que la vie « reprend son sens », insensiblement,
on se met à manger moins, plus sain et, miraculeusement, on se rapproche de son
poids normal… Cela n’empêche pas de faire un bon développement personnel, car
tout est lié, et ceux qui sont passés dans leur perte de poids par APCoaching® le savent bien. Un
bon rééquilibrage alimentaire, de la Métakinébiologie®, et une bonne détox (Epadraine, DPR) du laboratoire
Fenioux. Je vous attends avec plaisir pour votre nouvelle silhouette.
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