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HIBERNATION, VOUS AVEZ DIS HIBERNATION!!!!

J'aimerais partager avec vous une théorie qui depuis me trotte dans la tête... 

C'est l'idée que notre corps a besoin d'hiberner (à la manière des ours et des marmottes). 

J'ai découvert cette théorie dans une lettre de Jean-Marc Dupuis que j'ai reproduite pour vous ci-dessous. Je vous invite à la lire. 



Auparavant, je supposais qu'il était normal de garder le même rythme de vie hiver comme été. Après tout, les horaires de bureau et d'école ne s'adaptent pas aux rythmes du soleil. 

Mais pour la première fois cet hiver, je remarque une nette augmentation de mes besoins en sommeil. Pour tout vous dire... passé 19h je me verrais volontiers dans mon lit. 

Notez que je prends bien ma vitamine D3 tous les jours (en plus d'autres compléments), que je limite drastiquement ma consommation de lactose, de gluten et de glucides, et que je fais régulièrement de l'exercice. Mes niveaux d'énergie sont donc les plus hauts possibles (toutes choses égales par ailleurs). 

Mais voilà : les choses ne sont pas égales par ailleurs. Nous devons tenir compte de l'effet déprimant de l'hiver. C'est certainement pourquoi j'ai moins la pêche. Et je peux témoigner que l'idée d'hibernation décrit assez bien mon état actuel. 
vec le changement d’heure, la chute du thermomètre, les jours qui raccourcissent, nous sommes nombreux à nous sentir :
  • fatigués ; 
  • déprimés ; 
  • trop gros ; 
  • malades (rhume, gastro, mal de tête…). 
Si vous étiez un ours, une marmotte, un loir, vous ne seriez pas surpris. 

Mais chez l’homme, il est admis que nous ne sommes pas faits pour hiberner

Mais qui l’a décidé ? 

Et qui sait s’il n’est pas absolument normal de vivre au ralenti quand les jours raccourcissent et qu’il fait froid ? 

On a oublié comment vivaient nos ancêtres

Les hommes occupent les zones froides du globe terrestre depuis des dizaines de milliers d’années. L’Alaska fut colonisée il y a au moins 5 000 ans, mais la Sibérie il y a plus de 10 000 ans. 

Ce sont des zones où la nuit polaire s’abat de longs mois. 

Comment vivaient les hommes autrefois ? 

Ils faisaient des trous dans la terre, recouverts de branchages et de feuilles. Les femmes, les enfants et les vieux se mettaient au fond du trou, vers le mois d’octobre ou novembre selon les régions. 

Ils attendaient que tout gèle autour d’eux et que la neige s’accumule. 

Et puis… l’attente commençait. 

Pendant des mois. 

Ils n’avaient pas les fourrures efficaces des Esquimaux, permettant de résister au gel et au blizzard. Hors de question donc de s’aventurer à l’extérieur. Cela n’aurait de toute façon servi à rien pour toute personne incapable de chasser. 

Seuls les hommes valides sortaient, pour essayer de trouver de la nourriture. 

Je vous laisse imaginer ce que les autres faisaient dans le trou, six mois durant :
  • comment ils calmaient les bébés… 
  • comment ils occupaient les enfants turbulents… 
  • comment ils géraient les adolescents en crise… 
  • comment ils luttaient contre l’humidité, la boue… 
  • plus tous les problèmes liés à la boisson, la nourriture, l’hygiène, les maladies, sans Butagaz, ni lampe frontale, ni même un simple Tupperware, par moins 20 ou moins 40 °C ! 
Il n’est pas étonnant dans ces conditions que les vieux aient inventé des légendes. Basées sur d’anciens souvenirs, des histoires sans doute réelles mais perdues dans la nuit des temps, ils racontaient aux enfants des épopées pour leur transmettre leur savoir, les distraire, les rassurer, tandis que hurlaient dehors les vents déchaînés et les bêtes sauvages affamées. 

À partir du mois de février, quand leurs maigres provisions étaient depuis longtemps épuisées, lenjeu était de rester en vie malgré la famine. Faire en sorte qu’un maximum de membres de la tribu survivent jusqu’au retour du printemps. 

Physiologie humaine

Il n’est pas impossible que nous ayons gardé dans notre horloge biologique des souvenirs de cette époque pas si lointaine. 

Pour certains d’entre nous plus que pour les autres. 

Après tout, ces temps anciens ont duré incomparablement plus longtemps que le petit siècle de l’ère de l’électricité. 

Je vous parle des temps préhistoriques. Mais au XIXe siècle, c’est-à-dire il y a très peu de temps, la quasi-totalité de l’humanité dans nos contrées a continué à redouter l’hiver. 

L’hiver était la saison du sommeil, et de la mort. 

Chaque soir, la nuit qui tombait faisait naître des terreurs dans le cœur des hommes. Dans des cabanes mal isolées, ils redoutaient les assauts du froid, et les histoires de loups (et de loups-garous) ne faisaient rire personne.



Soyons donc indulgents avec nous-mêmes si nous sentons que l’arrivée de l’hiver modifie nos humeurs. 


Chez l’homme, une forme d’hibernation observée scientifiquement

Sur le plan médical, on sait qu’un phénomène très semblable à l’hibernation existe chez l’homme. 

Il s’agit du refroidissement corporel volontaire qui se produit en cas de noyade dans l’eau froide, par exemple, et qui autorise une réanimation même après un arrêt cardiaque prolongé. 

En médecine, la préservation des tissus par le refroidissement est aussi mise à profit pour les transplantations, que ce soit pour le transport des organes ou pour le receveur dans le cas d’une transplantation cardiaque, qui nécessite une interruption provisoire de la circulation sanguine. 

L’hiver approche : ne faites pas comme si de rien n’était

Je suis convaincu, pour ma part, que nous avons besoin, en hiver, de ralentir notre rythme, de nous réchauffer au coin d’un bon feu qui crépite, ou sous la couette – même si nous avons le chauffage central et des lampes électriques partout. 

Je suis convaincu que notre régime alimentaire doit s’adapter. 

Nous suivions tous d’antiques traditions, il y a peu, de biscuits de Noël, tisanes de Noël, vin et autres menus de Noël. 

À base de cannelle, d’anis étoilé (badiane), de clous de girofle, de muscade, gingembre, miel, pain d’épice, d’orange et d’écorces d’orange, de vanille, de cardamome, de confiture d’airelles, de noix, noisettes et châtaignes, bouillons ou même gibiers, volailles (oie, dinde ou chapon grillé) et certains poissons fumés, nous préparions toutes sortes de biscuits, gâteaux et mets particuliers

Chacun avait son importance : pour le moral (chaque senteur était associée à l’esprit de la saison) mais aussi, très certainement, pour aider et soutenir l’organisme à combattre le froid, les infections, la fatigue, le ralentissement du métabolisme, grâce à des apports en nutriments, antioxydants et vitamines. 

Réfléchissez-y. 

Prendre un complément de vitamine D est important. Mais ce n’est pas la seule chose utile à faire en hiver.
  • Ne jetez plus jamais d’os sans avoir fait de bouillon. 
  • Passez chez l’herboriste faire vos provisions de fleurs de coquelicot, eucalyptus, de racines de guimauve, de sureau, de bourgeons de pin et de sapin, de fleurs de bourrache, pour faire vos tisanes d’hiver. 
  • Vérifiez que vous avez votre huile essentielle de thym, de ravintsara, de menthe poivrée citron et de pin sylvestre (le minimum syndical). 
  • Faites vos réserves de miel et surtout de propolis. 
Ce sont les indispensables à avoir l’hiver. Vous résisterez mieux au froid, aux infections, et vous constaterez certainement un moindre besoin de dormir… et de déprimer. 

Je n’ai pas cité le chocolat… Mais les vertus antidépressives du cacao ne sont certainement pas étrangères à la tradition d’offrir des « Saint-Nicolas » en chocolat le 6 décembre dans les pays du Nord et en Alsace. 


sources:
Jean-Marc Dupuis Néo nutrition

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