Prévenir n'importe quelle localisation
cancéreuse n'est possible que si on en connaît toutes les causes. C'est vrai
pour le cancer du sein. Cette localisation cancéreuse touchera en France, rien
que cette année, près de 60 000 femmes en plus – malheureusement de plus en
plus jeunes. Le cancer du sein est responsable de 11 500 décès par an.
Même si nous savons bien traiter et guérir le
cancer du sein, mieux vaut l'éviter, car les traitements sont lourds. Il s'agit
de la chirurgie totalement ou partiellement mutilante au niveau du sein, de la
radiothérapie sur la paroi thoracique et souvent l'aisselle. Il y a aussi des
chimiothérapies de première, puis deuxième, troisième et « énième » ligne,
responsables d'alopécie (perte de cheveux) et de nombreuses autres
complications : problèmes cutanés (peau) ou perte de sensibilité aux extrémités
des membres. Ces complications peuvent persister définitivement, sans parler de
la stérilité souvent irréversible même chez des femmes jeunes.
En plus, ce qu'on ne dit pas aux femmes, c'est
que la guérison définitive du cancer du sein ne peut être signée que 27 ans
après les premiers traitements. Entre temps, une récidive est toujours
possible, mais elle est évitable si l'on élimine les causes premières, qu'il
est donc capital d'identifier. Pour cela il faut bien les connaître, les
reconnaître et les faire découvrir à chaque femme atteinte afin qu'elle en
tienne le plus grand compte pour éviter au maximum une récidive.
Les causes du cancer du sein sont multiples et
parfaitement identifiées. Elles se surajoutent et leur importance varie d'une
femme à l'autre selon la durée d'exposition à telle ou telle cause.
Voici les principaux risques :
1. Risque génétique
Le risque génétique n'est présent que chez 5 à maximum
8 % des femmes atteintes de cancer du sein.
Deux gènes sont en cause : BRCA 1 et BRCA
2.
BR est le sigle qui signifie BREAST, en anglais
SEIN ; CA est le sigle du mot CANCER. Le premier gène, BRCA 1, augmente de 80 %
les risques d'avoir un cancer du sein entre 20 et 80 ans, d'autant plus que les
autres risques sont associés, d'où l'importance de les connaître. BRCA 2
augmente les risques de cancer du sein de moitié par rapport au précédent et en
plus augmente les risques de cancer des ovaires de façon significative
[1].
2. Risque causé par les hormones
artificielles (pilule)
Les hormones de la pilule contraceptive, quelle que
soit leur génération, sont reconnues officiellement comme cancérigènes. Mais
les laboratoires pharmaceutiques – qui ont trop à y gagner – ne le disent pas
et formatent les médecins, spécialistes comme généralistes, dans le but de les
tranquilliser. Les risques sont minimes, leur disent-ils, comparés aux
avantages. C'est faux, et cela d'autant plus qu'existent des alternatives qui
évidemment rapportent moins d'argent et sont de ce fait le plus souvent
ridiculisées ou considérées comme inefficaces.
Les informations diffusées auprès du grand
public sont encore plus mensongères. On lui dit et on lui répète sans cesse que
la pilule contraceptive est sans danger. On lui parle même – suprême mensonge –
de protection contre le cancer que craignent de plus en plus et à juste raison
toutes les femmes. Plus les femmes ont peur, plus on les tranquillise en
passant très largement par les journaux spécialisés, relayés fortement par les
journaux pour le grand public.
Ces informations fausses atteignent le milieu
scolaire. Les livres de Science de la Vie et de la Terre en sont remplis.
Professeurs, éducateurs, infirmières et même les parents – les mères évidemment
– ne savent la vérité que lorsqu'elles ont été touchées elles-mêmes par cette
localisation cancéreuse. Trop tard !
Ces informations fausses sont aussi largement
diffusées dans les magazines people. L'objectif des laboratoires
pharmaceutiques est que les jeunes filles commencent tôt et consomment
longtemps. Leurs campagnes publicitaires marchent très bien, et sont reprises
par les agences de l'Etat indirectement sponsorisées.
Les informations scientifiques sur ce sujet sont
intégralement présentes dans notre livre « La pilule contraceptive – Dangers et
Alternatives » écrit avec Dominique Vialard, journaliste scientifique de haut
niveau. Il est à noter qu'aucun journal scientifique ou grand public à vocation
médicale et de santé n'a osé parler de ce livre. Le sujet est trop dangereux.
Ces journaux risqueraient de perdre de nombreuses pages de publicité, celles
des laboratoires pharmaceutiques qui les font vivre, sans lesquelles ils
mettraient la clé sous la porte. Avez-vous remarqué que la pilule Diane 35 a
été d'abord retirée en France, face au scandale de santé et, quelques mois plus
tard, elle revient avec l'accord de l'Europe ?!
Soulignons aussi qu'autour et après la
ménopause, ce sont les THS (Traitement Hormonal Substitutif) ou THM (Traitement
Hormonal de la Ménopause) qui augmentent le plus les risques de cancer du sein
– jusqu'à 30 % , surtout quand ils sont prescrits jusqu'à 60 ans. Au moins
pendant 10 ans, dit la publicité et répètent certains confrères médecins, très
liés directement ou plus astucieusement indirectement aux labos. Ils font
croire à un rajeunissement rêvé par toutes les femmes et même à la protection
ou à la détection précoce du cancer du sein pour un meilleur pronostic.
L'argumentaire est très bien monté, mais il est faux.
Ces THS et/ou THM pourraient être remplacés,
sans aggraver le trou gigantesque de la Sécurité sociale, par le changement des
habitudes alimentaires et une simple phytothérapie bien adaptée au cas par
cas.
3. Risque causé par les excès alimentaires
Le troisième facteur de risques concerne les excès
alimentaires, responsables de surpoids et de gras qui se stocke dans les
glandes mammaires. Le gras dans les seins est en effet authentiquement
cancérigène. Ce gras provient des sucres en excès, du gras caché dans les
viandes animales et les produits laitiers qui contiennent encore trop de
facteurs de croissance [2].
4. Risque causé par le tabac et les
drogues
Le quatrième facteur est lié directement au tabagisme
et à toutes les drogues, de plus en plus consommées par les jeunes filles à
l'âge scolaire.
Le tabagisme est catastrophique chez les femmes,
qui ont une capacité respiratoire de 30 à 50 % inférieure à celle des hommes et
fument autant qu'eux.
Le haschich qui se répand partout dans les
lycées et jusque dans les collèges fait des ravages. Pas question de dire aux
jeunes que la teneur en THC (TétraHydroCannabinol, la molécule toxique) est
concentrée jusqu'à 20 à 30 % pour les rendre addicts plus vite. On leur laisse
croire qu'il faut faire ses expériences et qu'il s'agit d'une plante verte,
donc très écologique. Tabac et drogues ont toutes sans exception des effets
immuno-dépresseurs qui ne peuvent que préparer le corps à des catastrophes
ultérieures, quand elles vont s'associer aux autres facteurs de risques.
5. Risque causé par le stress chronique
Le cinquième concerne les stress chroniques, beaucoup
plus importants à prendre en considération que les chocs psychologiques
auxquels nous sommes tous plus ou moins soumis : perte d'un être cher,
éclatement familial, traumatismes de toute nature, burn-out…
C'est un risque important, mais un risque parmi
d'autres (le cinquième). Je le précise car nombre de psychologues peu
compétents en cancérologie diffusent l'idée que les stress chroniques ou aigus
sont quasiment seuls responsables des cancers du sein. Ces informations sont
d'ailleurs régulièrement reprises, plutôt de manière indirecte, par les
laboratoires pharmaceutiques, ce qui leur permet de se déculpabiliser à bon
compte et de continuer d'inonder la planète de leur contraception chimique
cancérigène. Si les femmes savaient [3] !
6. Autres risques
Les autres risques sont :
·
l'absence d'activité physique souvent associée au surpoids. La femme dit
qu'elle marche pour aller au travail et aller chercher enfants ou
petits-enfants à l'école, mais il ne s'agit en aucun cas d'une activité
physique qui soit réductrice des risques de cancer du sein ;
·
la pollution atmosphérique, les pesticides, insecticides…, les souffrances
sociales en tout genre : précarité, monoparentalité des femmes ne profitant pas
des dépistages et suivis… [4]
Faites profiter votre entourage de ce
message
Vous avez
lu, n'hésitez pas à relire, à diffuser à toutes vos amies. Vous pouvez aussi
offrir cette lettre à votre gynécologue et à votre généraliste, même si je sais
bien qu'elle a de grandes chances de finir rapidement à la poubelle, – avec une
moue ou une explication du style « il est contre, ce n'est pas démontré » –
sauf si votre gynécologue ou généraliste est homéopathe, ou si malheureusement
elle sait elle-même en son corps de quoi il s'agit.
Mais elle contient tout ce que les femmes jeunes
ou moins jeunes, toutes les mères de famille devraient savoir.
Sources: Professeur Joyeux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire