Le mental résiste au changement. Il a d’excellentes
raisons pour cela : nous empêcher de tourner notre regard vers nos
traumatismes ou nous obliger
à manifester un mensonge.
Pour cela, il nous pousse à l’inaction, nous oblige à
ne rien faire, bien que la situation soit indésirable, voire douloureuse. Une
des stratégies favorites qu’il utilise est le : «oui, mais».
Par exemple : « Oui, cette personne me pompe de
l’énergie, mais c’est quand même un ami. »
Le «oui, mais» permet de croire (ou de faire croire)
qu’on prend la situation en compte alors qu’il n’en est rien. Utiliser le «oui,
mais» suppose de construire une phrase composée de deux termes. Le premier
prend en compte le problème : «Oui, cette personne me pompe de l’énergie».
Après cela, il n’est plus possible de dire qu’on évite, que l’on ferme les
yeux. «Cette personne me pompe de l’énergie» : on regarde bien les choses
en face. Il suffit ensuite de glisser un tout petit mot de rien du tout :
«mais». Il ne reste enfin qu’à poser le deuxième terme qui annule complètement
le premier : «mais c’est quand même un ami.» Au final, on fait semblant
d’accepter la réalité, pour la nier complètement. Résultat : la situation
reste à l’identique, cette personne continue à me pomper de l’énergie.
Si vous souhaitez reprendre le pouvoir sur votre
mental, traquez les «oui, mais» !
Challengez-vous :
Pendant une semaine comptabilisez-les.
Fixez-vous réellement cet objectif : Durant toute la semaine, je porte mon
attention sur tous les «oui, mais» que je prononce et chaque soir, je ferai le
total du nombre prononcé durant la journée. Pratiquez cela une semaine
sans rien modifier de votre comportement. Il vous faut d’abord monter en
conscience avant d’initier un changement car la conscience est la clé.
La semaine suivante, vous pouvez commencer à modifier
votre programme : vousremplacez tous les «mais» par des «donc» !
Ouh là là, immédiatement votre monde bascule ! «Oui, cette personne me
pompe de l’énergie, donc…» Eh oui, le «donc» vous conduit à l’action, vous
oblige à mettre une solution en œuvre.
Soit vous améliorez, par exemple en demandant à votre
ami de cesser ce fonctionnement ; soit vous quittez, c’est-à-dire, vous
mettez un terme à cette relation.
Troisième solution, vous assumez et vous remplacez
le «oui, mais» par un «non, car» : «Non, je ne ferai rien, car
c’est mon ami et je l’accepte tel qu’il est.» Vous acceptez.
Lorsque vous êtes dans une situation indésirable, vous
n’avez que ces trois solutions pour y mettre fin : accepter, améliorer,
quitter. Le «oui, mais» est une stratégie de votre mental pour
mettre en œuvre une quatrième solution : la plainte, qui vous permet de
rester en l’état.
Vous voulez reprendre votre vie en main ? Chassez
les «oui, mais» et ayez le courage de les remplacer par des «oui, donc» ou
des «non, car».
Merci à André Charbonnier pour ce très bel article, il est vrai que les croyances limitantes empêchent la guérison, je vous le dis tout le temps.
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