Un Coach de vie pour se comprendre et mieux vivre

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POUR GAGNER DES ANNÉES DE VIE, SURVEILLEZ VOS PENSÉES!

Je parle beaucoup dans mes lettres de l'hygiène du corps : nutrition, vitamines, minéraux, exercices physiques…

Mais la réalité est que, pour maximiser nos années de vie en bonne santé, surveiller l'hygiène de notre esprit est primordial.


L'expression « hygiène de l'esprit » peut sembler curieuse, mais donnez-moi une chance de m'expliquer, vous qui faites déjà preuve de tant de bienveillance (et de patience) en lisant fidèlement cette lettre d'information santé.

Attention à ne pas vous pourrir le cerveau!

L'hygiène de l'esprit, c'est faire attention à ne pas se pourrir le cerveau avec des images, des bruits, des idées violentes et négatives.

Car notre corps et notre esprit sont beaucoup plus imbriqués qu'on ne l'imagine. À tel point qu'une personne qui vit dans le stress, la contrariété, les conflits et les émotions désagréables, est quasiment sûre de perdre des années, voire des dizaines d'années de vie en bonne santé [1].

Les raisons sont multiples et nous n'en aborderons qu'une aujourd'hui : l'influence de vos émotions sur vos globules blancs, votre première ligne de défense immunitaire.

Ce qu'on nous a appris à l'école

À l'école, nous avons appris que nous possédions d'une part un système nerveux, d'autre part un système immunitaire (défenses naturelles), chacun fonctionnant de son côté.

C'était simple : pour gérer nos émotions et nos sensations, nous produisions des courants électriques le long de nos nerfs et dans nos neurones, et nous fabriquions des substances appelées neurotransmetteurs (par exemple la dopamine, la sérotonine, les endorphines) qui nous donnaient des bouffées de plaisir, de stress, ou calmaient nos douleurs… A noter que nous pouvons les retrouver facilement grâce aux compléments de chez Fenioux® qui à tout une gamme très efficace. (pour l'avoir testé personnellement). 

Parallèlement, pour contrer les infections, nos globules blancs dans notre sang partaient à l'attaque des bactéries, virus qui s'introduisent dans notre organisme, ainsi que de nos cellules malades (cellules cancéreuses), et nous débarrassaient de nos cellules mortes.

Nous pouvions donc mener notre petite vie sans nous préoccuper, soutenus d'un côté par un système nerveux qui gérait les événements de notre vie, et de l'autre côté une armée de globules aussi efficaces que discrets, qui combattaient nos infections automatiquement, sans même demander de salaire.

Mais cette vision simpliste a été remise en cause dès les années 1970 par les travaux de Robert Aden et Nicolas Cohen [2].

Émotions et défenses naturelles sont liées

Robert Aden et Nicolas Cohen ont découvert que les neurotransmetteurs produits par notre système nerveux, et qui provoquent nos réactions émotives, sont en fait reconnus par nos globules blancs. Nos globules blancs portent à leur surface des récepteurs pour les neurotransmetteurs produits par le cerveau.

De plus, ils se sont aperçus que nos tissus qui fabriquent nos globules blancs (rate, thymus, moelle osseuse) bénéficient, contrairement à ce que l'on pensait, d'une innervation exceptionnellement riche.

Cela signifie que notre centre nerveux (cerveau et moelle épinière) assure un contrôle direct et très étroit de la production de nos globules blancs, qui n'opèrent donc nullement en autonomie par rapport à notre esprit et nos pensées.

Symétriquement, les cytokines (messagers du système immunitaire) produites par nos globules blancs pour lutter contre les infections sont reconnues par notre système nerveux. Nos globules blancs ont donc une influence sur notre cerveau, par l'intermédiaire des cytokines.

Selon le Dr Thierry Janssen, les cytokines déclenchent « les changements d'humeur, les perturbations du sommeil et les modifications des habitudes alimentaires dont nous faisons l'expérience chaque fois que nous sommes grippés, transpirant au fond de notre lit, l'appétit coupé et le moral au plus bas – le repli sur soi étant une adaptation normale du cerveau à la maladie.[3] »

Enfin, des travaux plus récents vont encore plus loin : selon Candance Pert, professeur à l'université de Georgetown (USA), les molécules qui servent à la communication entre nos neurones (neuropeptides) agissent non seulement sur nos cellules immunitaires, mais également sur nos cellules digestives et vasculaires [4]. Ce qui explique l'influence non seulement de nos émotions, mais également de nos simples pensées, sur notre digestion et notre pression sanguine notamment.

Une imbrication aussi étroite entre notre système nerveux et notre système immunitaire a des conséquences pratiques gigantesques.

Comment les maladies nous donnent des sentiments négatifs:

Une étude de l’American Journal of Psychiatry avait déjà mentionné en 2000 le fait que, en cas d'infection grave ou de cancer, les cytokines produites pour lutter contre la maladie peuvent influencer le cerveau en déclenchant des dépressions majeures, de la schizophrénie et la maladie d'Alzheimer [1].

On sait également – et c'est beaucoup plus classique – qu'éprouver des sentiments négatifs déclenche de la sécrétion d'adrénaline et de cortisol (hormone du stress).

Or l'adrénaline augmente la pression artérielle et le flux sanguin, ce qui endommage la paroi interne des artères. Ainsi que nous l'avons vu hier, ces petits trous sont alors bouchés par du cholestérol, et des plaques d'athéromes commencent à se former, augmentant le risque d'infarctus et d'AVC.

D'autre part, le cortisol, qui est très anti-inflammatoire, provoque une atrophie des organes lymphoïdes, c'est-à-dire qui produisent des globules blancs. Si le stress est durable, les cellules immunitaires deviennent insensibles au cortisol et, lorsque le processus de fabrication du cortisol s'épuise et que le taux diminue, se produit un emballement des réactions immunitaires.

C'est alors un facteur déclenchant, ou tout au moins aggravant, de maladies dites « auto-immunes » [5]. Les réactions inflammatoires peuvent aussi être responsables de maladies du foie, des intestins, et des articulations (hépatite, maladie de Crohn, rectocolite ulcéro-hémorragique, maladies rhumatismales invalidantes [6].C'est pourquoi j'ai mis au point dans le cadre de mon activité de coach Métakinébiologue chez apcoaching®, des protocoles visant à l'amélioration notoire et définitive de dépassement de la maladie. 

Heureusement, si les émotions négatives sont dévastatrices, les émotions positives, elles, sont extrêmement bénéfiques.

Les bienfaits des émotions positives:

Selon les travaux de Richard Davidson, du laboratoire de neurosciences de l'université du Wisconsin, c'est le cerveau gauche, siège des émotions positives, qui gère l'immunité cellulaire. Adopter une attitude positive augmenterait la réaction immunitaire [7].

Ce fait semble être confirmé par les travaux de John Gruzelier à l'université de Westminster, à Londres, qui a enregistré l'activité cérébrale de patients infectés par le virus du sida.

Son étude a montré que les patients dont l'activité cérébrale était plus importante dans l'hémisphère gauche avaient un meilleur moral, maintenaient plus longtemps leur immunité cellulaire et connaissaient une progression plus lente de la maladie [8].

Dans la pratique médicale, le Dr Thierry Janssen témoigne qu'il encourage ses patients à « renforcer leurs défenses immunitaires en choisissant de se faire plaisir. [9] »

Comment bien se faire plaisir:

On aura compris évidemment que « se faire plaisir », dans ce contexte, ne signifie pas aller au cinéma regarder un bon film d'horreur, ni s'engager dans aucune activité qui risquerait de nous causer des ennuis ou des conflits avec les autres, puisque c'est exactement le type de situation qui nous causerait les émotions qu'il faut éviter.

S'il est courant que les thérapeutes actuels recommandent des pratiques de relaxation inspirées des philosophies orientales, il faut noter que le simple fait de respirer une bonne odeur (celle du chocolat) a été associé à une hausse des sécrétions des immunoglobulines IgA, un anticorps, alors que les personnes qui respiraient une odeur de viande pourrie ont des taux d'IgA diminués [10].

Ecouter de la musique harmonieuse, se promener dans de beaux paysages, contempler de beaux monuments et œuvres d'art, parler avec un ami, lire de la littérature décrivant avec élégance de grandes aventures humaines et de grandes pensées, susceptibles d'entraîner notre admiration et de susciter notre enthousiasme, réaliser soi-même une chose dont on soit fier, préparer un bon repas, sont autant de moyens de favoriser des pensées positives.

Et en plus de nous rendre heureux, c'est le meilleur moyen de permettre à notre corps, lui aussi, de rester jeune, en bonne santé, et de guérir.

Sources :

[1] Cf Janssen T., « La solution intérieure », Fayard, 2006.

Cytokines and the Brain: Implications for Clinical Psychiatry

[2] Ader R., Cohen N., « Behaviourally conditioned immunisuppression », Psychomatic Medicine, 1975, 37, p. 333-340.

[3] Janssen, T., « La solution intérieure », Fayard, 2006, p. 55.

[4] Pert C.B., Molecules of Emotion, New York, Touchstone, 1997.

[5] Elenkov I.J., Chrousos G.P., « Stress hormones, proinflammatory and anti-inflammatory cytokines, and auto-immunity », Annals of the New York Academy of Sciences, 2002, 966, p. 290-303.

[6] Levenstein S., « Psychosocial factors in peptic ulcer and inflammatory bowel disease », Journal of Consulting and Clinical Psychology, 2002, 70, p. 739-750.

[7] Rosenkranz M.A., Jackson D.C., Dalton K.M. Dolski I., Ryff C.D., Singer B.H., Muller D., Kalin N.H., Davidson R.J., « Affective style and in vivo immune response : neurobehavioral mechanisms », Proceedings of the National Academy of Sciences, 2003, 100, P. 11148-11152.

[8] Cité par Janssen, T., Gruzelier J., Burgess A., Baldewig T. et al., « Prospective associations between lateralised brain function and immune status in HIV infection : new insights »,Immunology Today, 1994, 15, p. 575-581.

[9] Janssen T., op cit, p. 67


[10] Martin I., « Human electroencephalographic (EEG) response to olfactory stimulation : to experiment using the aroma of food », International journal of Psychophysiology, 1998, 30, p. 287-302.

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